Ici, on observe un mouvement différent de ce qu'on a vu chez les attaquants : d'abord plus indifférencié dans ses responsabilités, la brigade défensive se définit de plus en plus en deux groupes, Robert Bortuzzo et Vince Dunn devenant de moins en moins présents dans les minutes dures.
Il y a en partie l'effet Bouwmeester qui est à l'œuvre. On a essayé Dunn, Carl Gunnarsson et Joel Edmundson aux côtés de Pietrangelo et ce n'est que depuis peu que Bouwmeester est revenu aux côtés de son sbire de toujours. Le bon vieux Jay a 34 ans bien sonnés, je suis curieux de voir à quel point il est encore capable de tenir le coup dans ce genre d'assignations.
Bouwmeester revenu, Edmundson semble avoir pour l'instant mérité le poste à la gauche de Colton Parayko, l'autre pilier de cette défensive. Au fur et à mesure que la troisième paire a perdu de l'importance, c'est à Parayko qu'on a transféré ces responsabilités.
À regarder aller cette formation, on comprend que Doug Armstrong, directeur général de l'équipe, pourrait souhaiter ajouter un défenseur gaucher à son top-4. Mais les Blues sont
collés au plafond salarial
. Pour améliorer les choses, on va donc devoir faire preuve d'imagination. En attendant ces éventuels mouvements (rien ne presse, il faut le dire), reste à voir si l'impact de l'échange de position entre Tarasenko et Steen va continuer à porter fruit. Le genre d'ajustement qu'on souhaite payant ; rien de mieux, pour une équipe, que trouver un avantage supplémentaire simplement en changeant deux joueurs de place à l'intérieur du top-6. Vu les nouveaux rôles ainsi assignés ce serait certainement le signe que la progression de Schwartz et Schenn ne se voit pas que sur la feuille de pointage, mais aussi du côté défensif.