Toews, depuis le début de la saison, a fait son pain et son beurre en attaque lorsqu'on jugeait nécessaire de le jumeler à Panarin et Kane. Confiné à des situations ciblées (en 110 minutes de jeu, ils ne disputent que huit mises en zone défensive!), ce trio a outrancièrement dominé. Mais on ne peut se permettre, chez les Blackhawks, de dénuder le reste de l'alignement de toute menace offensive réelle en les gardant ensemble. Anisimov reste donc le centre attitré aux deux ailiers de premier plan des Blackhawks.
L'unité formée avec Schmaltz et Panik permet à Toews d'imposer le rythme du jeu à un rythme digne des meilleurs trios de possession de la ligue. On l'avait déjà vu associé à Panik en début de saison, mais c'est l'émergence définitive de Schmaltz, 21 ans seulement, rappelé à la mi-janvier de la Ligue américaine de hockey qui semble faire la différence.
Si cette unité tient le coup et s'affirme définitivement d'ici la fin de la saison, les Blackhawks seront, une fois de plus, une des équipes à surveiller en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. C'est d'autant plus vrai cette saison, alors que peu d'équipes de l'Association de l'Ouest semblent afficher une forme étincelante, les puissances de la ligue étant surtout dans l'Est.