Mais les trios sont fluides. C'est pourquoi, pour évaluer la difficulté du temps de jeu, j'utilise la simple opération suivante. Après avoir identifié les six attaquants les plus utilisés au cours d'un match, je multiplie chaque seconde jouée en fonction du nombre de ceux qui se trouvent sur la glace. Théoriquement, un joueur peut donc avoir un coefficient de difficultés allant de 0 à 6. Dans les faits, pour les défenseurs, la moyenne de la LNH se situe depuis deux ans à 1,71.
Le temps de jeu pondéré par le nombre d'adversaire et de coéquipiers top-6 nous donne donc un indicateur simple de la difficulté des minutes jouées.
Les deux graphiques suivants montrent ces présences pondérées pour les équipes de Subban depuis deux ans.
Outre la concentration des tâches dans le top-4 de Nashville, deux autres éléments ressortent de ces graphiques. À Montréal, Subban et Andrei Markov portaient pour ainsi dire seuls la charge en extra de surveillance des meilleurs éléments adverses.
Deuxième élément, la charge de travail de Subban a légèrement diminué à Nashville, même si elle se situe encore largement au-delà de la moyenne. Et la qualité des coéquipiers qui l'accompagnent dans ces tâches n'a pas bougé, mais on voit encore sur ce point que les Predators aiment grouper leurs forces au maximum.