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Avant de poser ses pénates à Halifax, le gardien des Mooseheads Alexis Gravel en a parcouru du chemin.
Si c'est la ville d'Asbestos qui apparaît aux côtés de son nom dans les différentes bases de données, ce n'est pas un hasard si le drapeau de l'Allemagne est peint par-dessus un mur de briques sur la partie arrière de son masque.

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C'est que l'espoir en vue du prochain encan de la LNH est né à Berlin en 2000, alors que son père François, un choix de troisième ronde des Canadiens de Montréal (58e au total) au repêchage de 1987, poursuivait sa carrière de gardien avec les « Ours polaires » dans la capitale allemande.
Après trois saisons dans la Ligue américaine avec les Canadiens de Sherbrooke et les Citadels d'Halifax, notamment, Gravel avait choisi de mettre le cap vers la France, où il a obtenu sa nationalité française, avant de se retrouver en Allemagne.
Alexis est donc un Canadien français né en Allemagne.
Mais ça ne s'arrête pas là. À la suite de la naissance d'Alexis, François s'est aligné dans la ligue A en Italie pendant six saisons avec les clubs d'Asiago et de Cortina.
C'est d'ailleurs là que le jeune Gravel a commencé à jouer au hockey. L'été venu, les Gravel revenaient à Asbestos où ils se sont établis lorsque François a décidé de poursuivre sa carrière dans la ligue senior du Québec en 2006.
Enfin, avant d'être sélectionné au deuxième tour par les Mooseheads en 2016, Alexis a fait un dernier petit détour par la ville de Mississauga, où il a joué dans l'équivalent du midget AAA en Ontario afin d'apprendre l'anglais.
C'est donc avec des passeports bien remplis d'étampes que les Gravel prendront la direction de Dallas pour le repêchage de la LNH, en juin prochain.