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Chacune des 30 équipes de la LNH vit des hauts et des bas au cours d'une saison. Voici cinq questions cruciales qui décideront du sort des Ducks d'Anaheim en 2016-17 :

Qui jouera avec Ryan Getzlaf et Corey Perry?
Autre saison, autre ailier gauche. On dit souvent que Getzlaf, le joueur de centre no 1 des Ducks, et Perry, son ailier droit de longue date, sont si bons ensemble qu'ils n'ont même pas besoin d'un ailier gauche. Anaheim a toutefois exprimé le désir de mettre la main sur un véritable ailier de premier trio pour compléter les deux joueurs de premier plan et donner à l'équipe plus de robustesse du côté gauche. Pendant une bonne partie de la dernière campagne, Getzlaf et Perry n'ont pas joué ensemble, ce qui a compliqué la tâche de l'adversaire en défensive. Mais on a fini par les ramener au sein du même trio. Randy Carlyle a été le premier à jumeler Perry à Getzlaf durant son premier séjour à la barre des Ducks, et on s'attend à ce qu'il fasse la même chose à son retour derrière le banc. La recrue Nick Ritchie semble être un bon candidat pour jouer à leurs côtés après avoir passé un peu de temps au sein du trio de Getzlaf l'hiver dernier.
Carlyle a-t-il changé?
Le système typique de Carlyle, qui consiste à tirer la rondelle en zone adverse et à la pourchasser, est considéré comme dépassé à une époque où c'est désormais la vitesse qui fait foi de tout dans le hockey. Mais Carlyle insiste maintenant pour dire qu'Anaheim va disputer du hockey rapide. Bien que l'ère des « Dirty Ducks » soit révolue, Carlyle veut quand même que son équipe affiche de la robustesse et il croit qu'elle est en mesure de le faire en raison de la présence de joueurs comme le centre Ryan Kesler, l'ailier droit Jared Boll et le défenseur Kevin Bieksa. Carlyle affirme qu'il s'est assagi et a évolué depuis son premier séjour à Anaheim et son passage de près de trois saisons à la barre des Maple Leafs de Toronto, mais peut-être que les Ducks ne tenaient pas tant que ça à ce que Carlyle soit un entraîneur transformé.
Les Ducks s'entendront-ils avec Rickard Rakell et Hampus Lindholm?
Les deux Suédois sont joueurs autonomes avec compensation, et leur valeur sur la glace est supérieure à ce qu'elle semble être sur papier. Rakell, qui a 23 ans, est un joueur de centre tenace qui est rapide et est capable de marquer des buts. Lindholm, 22 ans, est un défenseur mobile capable de bien faire circuler la rondelle, d'appuyer l'attaque et de faire avorter des tentatives de tir. Ce ne serait pas facile de remplacer Lindholm, mais son absence aurait un impact moins important au sein de l'équipe que celle de Rakell. Les Ducks ont de la profondeur à la ligne bleue, mais ils ont été affaiblis au centre quand Nate Thompson a subi une rupture du tendon d'Achille durant une séance d'entraînement cet été. Les 20 buts et les qualités de fabricant de jeux de Rakell manqueraient grandement à Anaheim.
John Gibson peut-il disputer une saison complète en tant que gardien no 1?
Gibson a uni ses forces à celles de Frederik Andersen pour remporter le trophée William M. Jennings la saison dernière, remis aux gardiens de l'équipe qui accorde le plus petit nombre de buts. Le gardien de 23 ans a eu droit à 40 départs en saison régulière et à deux autres matchs en séries éliminatoires, mais il a été confiné au banc et remplacé par Andersen quand les Ducks se sont retrouvés en déficit de 0-2 devant les Predators de Nashville à l'occasion du premier tour éliminatoire dans l'Association de l'Ouest. Andersen a été échangé aux Maple Leafs de Toronto, le 20 juin, laissant ainsi à Gibson le poste de gardien no 1 incontesté. Ce dernier a beaucoup de qualités, mais il n'a jamais remporté une bataille pour le poste de gardien partant ni disputé une forte majorité des matchs au cours d'une saison. Jonathan Bernier, que les Ducks ont obtenu des Maple Leafs le 8 juillet, agira comme gardien réserviste.
Les Ducks peuvent-ils remporter le septième match d'une série?
À chacune des quatre dernières saisons, les Ducks ont été éliminés des séries de la Coupe Stanley en subissant la défaite à domicile lors de la septième rencontre d'une série. L'ancien entraîneur Bruce Boudreau a été désigné comme le grand coupable à la suite de l'élimination aux mains des Predators, le printemps dernier, mais certains joueurs ont insisté pour prendre le blâme. Le directeur général Bob Murray ne voulait pas apporter des changements importants au sein de sa formation parce qu'il estime avoir une équipe talentueuse. Mais si l'histoire devait se répéter, Murray se retrouverait dans l'obligation de brasser la cage.