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ST. LOUIS -Les Sharks de San Jose et les Blues de St. Louis s'affronteront à l'occasion du deuxième match de la finale de l'Association de l'Ouest, mardi soir au Scottrade Center (20h HE ; TVA Sports, CBC, NBCSN). Les Blues mènent la série quatre de sept 1-0.
Voici cinq facteurs-clés à considérer en vue de ce deuxième match :

1. BATAILLER PLUS FORT
Les Blues sont une équipe coriace et lourde. Mais ils ont affronté des formations vives et rapides à l'occasion des deux premiers tours, les Blackhawks de Chicago et les Stars de Dallas, et ils doivent maintenant s'ajuster à un adversaire qui leur ressemble davantage. L'entraîneur des Blues Ken Hitchcock a qualifié le premier match de la finale de l'Ouest de plus difficile que son équipe ait disputé depuis le début des séries éliminatoires de la Coupe Stanley au niveau des batailles pour la rondelle, notant qu'il y a eu plusieurs duels physiques et que les deux équipes ont passé beaucoup de temps le long des bandes. Il a utilisé des mots comme « épuisant » et « exigeant ».
« Nous affrontons nos jumeaux, a noté Hitchcock. Ça va demander une certaine période d'adaptation, parce que nous avons frustré beaucoup d'équipes tout au long de la saison. Ils arrivent à le faire eux aussi. Ils jouent leur match à 100 pour cent, leur engagement est complet. Nous allons devoir apprendre à jouer dans ce contexte pour réussir à les battre. »
2. SORTEZ !
Même si les Blues ont remporté le premier match de la série, les Sharks ont eu le dessus 32-23 au chapitre des tirs, dont 16-5 en deuxième période. Le trio de San Jose composé de Tomas Hertl, Joe Pavelski et Joe Thornton a été le meilleur sur la glace, alors qu'il a contrôlé la rondelle et provoqué des occasions de marquer. N'eut été du gardien des Blues Brian Elliott, le résultat du match aurait pu être différent. Les Blues doivent modifier leur façon de faire lors des sorties de zone.
« Nous avons affronté des équipes lors des deux premières rondes qui nous ont amenés à chercher davantage à réaliser des jeux en sorties de zone, a indiqué le défenseur des Blues Kevin Shattenkirk. San Jose est une équipe qui est tellement bonne en échec-avant qu'il faudrait sans doute alimenter nos ailiers plus rapidement. Même si c'est en faisant ricocher la rondelle sur la bande ou au moyen d'un jeu plus ou moins élégant, c'est correct. Il faut déplacer la bataille pour la rondelle plus loin de notre filet, parce que leurs attaquants sont tellement bons pour pourchasser la rondelle. »
3. LIMITER LES REVIREMENTS
Les Sharks ont commis trop de revirements durant le premier match, permettant ainsi aux Blues d'y aller de contre-attaques en surnombre. Bien qu'ils aient dominé la deuxième période, une erreur a suffi pour les couler et mener à ce qui s'est avéré le filet vainqueur. Le défenseur Brent Burns a dégagé la rondelle le long de la bande en zone neutre, puis l'attaquant des Blues Jori Lehtera a intercepté le disque et a décoché un tir de l'aile gauche qui a battu le gardien Martin Jones.
« Notre gestion de la rondelle n'a pas été aussi bonne qu'elle aurait dû l'être, a affirmé le défenseur des Sharks Paul Martin. Quand tu donnes la rondelle à l'adversaire, c'est difficile de donner du rythme à ton jeu. Tu joues sur les talons. »
4. DISTRIBUTION DES PÉNALITÉS
Le matin avant le premier match de la série et encore lundi, l'entraîneur des Sharks Peter DeBoer s'est assuré de clairement souligner que les Blues ont été une des équipes les plus pénalisées dans la LNH cette saison. Hitchcock a répliqué en déclarant que les Blues ne « chialeraient » pas pour tenter d'influencer les arbitres. C'est là une petite guerre psychologique comme on en voit souvent dans les séries. Les Blues ne veulent pas qu'il y ait un déséquilibre au niveau des jeux de puissance accordés aux deux équipes - ils en ont obtenu deux lors du premier match et les Sharks, trois - mais ils ne veulent pas déroger à leur style de jeu non plus.
« Lorsque vous êtes une équipe lourde et aussi difficile à affronter, parfois certaines décisions n'iront pas de votre côté en raison de la façon dont vous jouez, a noté l'attaquant des Blues Steve Ott. Il faut rendre hommage au groupe que nous avons ici. Nous nous attelons à la tâche. Nous fonçons sans nous plaindre. Nous continuons et c'est tout. »
5. BOUGER PLUS
Au moment d'amorcer la finale de l'Ouest, le jeu de puissance des Sharks avait un taux de succès de 30,9 pour cent, le deuxième plus élevé des séries et le meilleur chez les quatre équipes ayant atteint les finales d'association. Le désavantage numérique des Blues a toutefois écoulé les trois pénalités que St. Louis a écopées lors du premier match en affichant beaucoup de combativité. Hitchcock avait relevé que plus les Sharks contrôlaient la rondelle en zone adverse, plus ils devenaient dangereux. Les Blues les ont pourchassés afin de les empêcher de s'installer dans leur territoire.
Thornton a fait remarquer que les Sharks doivent bouger davantage.
« Je pense que notre jeu de puissance est pas mal équilibré, a-t-il dit. Tu ne peux pas te concentrer sur un seul joueur. Nous avons cinq joueurs qui peuvent faire mal à l'adversaire. Je pense que pour nous, la clé, c'est la façon de bouger. Quand nous faisons ça, c'est difficile à contrer. »