Il y a deux trous béants dans la formation des Predators avec les échanges du défenseur Ryan Ellis et de l'attaquant Viktor Arvidsson. Leur perte sera vraisemblablement comblée par la relève de l'équipe.
32 EN 32 - PREDATORS : Trois enjeux à surveiller | Meilleurs espoirs
La saison dernière, on a assisté à l'émergence de l'attaquant Eeli Tolvanen, qui a récolté 22 points (11 buts, 11 passes) en 40 matchs et qui a été particulièrement dominant en avantage numérique (12 points). Maintenant qu'Arvidsson n'est plus dans le décor, on devrait lui confier encore plus de responsabilités offensives, et il ne faudrait pas se surprendre de le voir atteindre le plateau des 50 points cette saison.
Les Predators ont également acquis le joueur de centre Cody Glass des Golden Knights de Vegas. Les poolers l'attendent depuis quelques saisons maintenant, mais avec les blessures et une formation de Vegas misant sur beaucoup de profondeur, il n'a jamais pu s'imposer dans la LNH. Ce ne sera plus le cas cette saison, car les Predators vont tout faire pour qu'il prenne son envol.
À la ligne bleue, les jeunes Dante Fabbro (23 ans) et Philippe Myers (24) auront l'occasion de devenir des rouages importants et pourraient représenter des options intrigantes en fin de repêchage ou dans les ligues avec beaucoup de profondeur. Fabbro a établi des sommets au chapitre des passes (10) et des points (12), la saison dernière, en 40 parties, soit 24 de moins que lors de la campagne précédente.
Dans tous les cas, il restera toujours Roman Josi, Filip Forsberg et Mattias Ekholm, dont la réputation n'est plus à faire auprès des poolers. Juuse Saros est une autre valeur sûre, surtout qu'il aura le champ libre devant le filet maintenant que Pekka Rinne est à la retraite. Même s'ils veulent se rajeunir, les Predators vont tout de même compter sur une bonne défensive, ce qui devrait permettre à Saros d'afficher de bonnes statistiques périphériques et d'accumuler un bon nombre de victoires. Il reste à voir si les attaquants Matt Duchene et Ryan Johansen seront en mesure de rebondir après une saison décevante, mais ils demeurent un risque pour les poolers, particulièrement dans les ligues à masse salariale.