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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant tout le mois d'août. Aujourd'hui, les Flames de Calgary.
On croyait bien que les Flames avaient pris leur erre d'aller en participant aux séries éliminatoires pour la deuxième fois en huit ans en 2016-17, mais leur élan a été freiné assez brusquement quand ils ont terminé à 11 points d'une place dans le tournoi printanier, l'an dernier.
En poste depuis 2014, le directeur général Brad Treliving n'avait visiblement pas l'intention de voir cette série d'insuccès se poursuivre. Quelques semaines après la fin de la saison, l'entraîneur Glen Gulutzan et ses adjoints Dave Cameron et Paul Gerrard ont écopé et Bill Peters a été nommé à la barre de l'équipe.
« Ce ne sont jamais des décisions faciles, a indiqué Treliving après avoir congédié son personnel d'entraîneurs. Nous avons tous une part de responsabilités, moi et les joueurs y compris. Nous avons connu une saison en deçà des attentes. J'avais le sentiment que c'était la décision à prendre. »

Probablement influencé par son nouvel entraîneur, qui dirigeait les Hurricanes depuis 2014, Treliving a procédé à une importante transaction avec la Caroline au deuxième jour du repêchage de la LNH.
Il a envoyé le défenseur Dougie Hamilton, l'attaquant Micheal Ferland et l'espoir Adam Fox aux Hurricanes en retour du défenseur Noah Hanifin et de l'attaquant Elias Lindholm, deux joueurs sélectionnés au cinquième rang au total, respectivement en 2015 et en 2013.
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« Ce sont des joueurs élites et des personnes de grande qualité et je sais qu'ils veulent gagner, a déclaré Peters. Nous avons un très bon noyau de jeunes joueurs de moins de 24 ans qui sont excitants à voir jouer. »
Pour compléter son été de travail, Treliving a accordé un contrat de cinq ans à James Neal et un autre de trois ans au vétéran centre Derek Ryan, un autre ancien des Hurricanes.
Voici trois questions intimement liées aux succès des Flames cette saison :
Qui aura la chance de jouer sur le premier trio?
Avec le départ de Micheal Ferland vers la Caroline, le poste de compagnon de trio de Sean Monahan et Johnny Gaudreau est maintenant vacant. Et s'il faut croire ce qu'a dit Bill Peters au cours de l'été, il passera plusieurs auditions au camp d'entraînement et au cours des matchs préparatoires avant d'attribuer ce poste, qui doit en faire saliver plusieurs.
Ferland, un imposant patineur de 6 pieds 2 pouces et 208 livres, n'a jamais été reconnu comme un franc-tireur ni comme un excellent passeur. Il a pourtant vu sa production passer de 25 points (15 buts, 10 aides) en 2016-17 à 41 points (21 buts, 20 aides) l'an dernier alors qu'il a passé la majorité de la saison sur le premier trio des Flames.
Après l'acquisition de Lindholm, Peters a déclaré que son poulain aurait la chance de se faire valoir à ce poste avant de dire la même chose à propos de Matthew Tkachuk quelques jours plus tard. Puis, les Flames ont accordé un contrat à Neal, qui jouait à l'aile du deuxième trio avec les Golden Knights.

Les Flames ont un beau problème entre les mains. Reste à voir qui gagnera le gros lot.
Les problèmes à l'attaque sont-ils chose du passé?
Malgré la présence des Gaudreau, Monahan et Tkachuk, les Flames n'ont inscrit que 218 buts la saison dernière, le sixième plus bas total dans la LNH. Ce qui est le plus surprenant et contradictoire, c'est que Calgary a maintenu la sixième plus haute moyenne de tirs par match (33,6).
Gaudreau a pourtant fait passer sa production de 18 à 24 buts, Monahan de 27 à 31 et Tkachuk de 13 à 24 en huit matchs de moins. À eux trois, ils ont inscrit 36 pour cent des buts de l'équipe. Ce total grimpe à 46 pour cent si l'on ajoute les 21 buts marqués par Ferland, qui jouait avec Gaudreau et Monahan.
Les jeunes ne cesseront pas de s'améliorer, mais ils ont besoin d'aide.
C'est exactement ce que Treliving a cherché à faire en mettant la main sur Neal et Lindholm, qui ont inscrit respectivement 25 et 16 buts, l'an dernier. Avec un peu de finition, les choses devraient finir par débloquer de ce côté.
Mike Smith en a-t-il encore beaucoup dans le réservoir?
Maintenant qu'il a 36 ans, on peut commencer à se demander si le gardien en a encore beaucoup à offrir. Il a affiché des statistiques décentes l'an dernier en maintenant une moyenne de buts alloués de 2,65 et un taux d'efficacité de ,916 en 55 rencontres.
Avec une défensive qui comptait sur Hamilton, Mark Giordano, TJ Brodie et Travis Hamonic, on aurait toutefois pu s'attendre à mieux de sa part. Mais Smith a cependant toujours été un gardien inégal; il peut connaître d'excellentes soirées de travail tout comme il peut laisser passer quelques sapins.

Il a aussi dû rater un mois d'activités entre la mi-février et la mi-mars en raison d'une blessure à l'aine, ce qui a forcé les Flames à confier le filet au duo composé de David Rittich et Jon Gillies à un moment crucial de la campagne. Si une telle situation se reproduisait cette année, les Flames ne seraient pas mieux outillés en termes de réservistes.
Le jeune et prometteur Tyler Parsons s'approche tranquillement de la LNH, mais il n'est pas encore prêt à prendre la relève.