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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant tout le mois d'août. Aujourd'hui, les Penguins de Pittsburgh :
Les Penguins de Pittsburgh sont en position d'être la première équipe qui savoure trois conquêtes de la Coupe Stanley d'affilée depuis les Islanders de New York, qui en avaient raflé quatre en succession au début des années 1980.
Le défi est colossal et voilà les trois grands enjeux auxquels sont confrontés les Penguins afin d'augmenter leurs chances de signer le fait d'arme :

1. Kris Letang pourra-t-il revenir en force?
Avant de passer sous le bistouri le 13 avril en raison d'une blessure au cou qu'il a trainée pendant toute la saison, Letang s'était dit confiant que ses coéquipiers puissent gagner la Coupe Stanley sans lui. Il a frappé dans le mille, mais c'est peu probable que les Penguins pourront répéter l'exploit cette saison s'ils ne misent pas sur Letang en santé et au sommet de sa forme.
Letang, un des meilleurs défenseurs de la LNH, a obtenu 34 points (cinq buts, 29 passes) en 41 matchs, la saison dernière.
2. Comment les Penguins vont-ils se renouveler?
Contrairement à il y a un an, l'équipe a subi la perte d'éléments importants au lendemain de sa deuxième conquête. La formation a beaucoup plus de trous à combler, avec les départs des attaquants Nick Bonino, Chris Kunitz et Matt Cullen, des défenseurs Trevor Daley, Ron Hainsey et Mark Streit ainsi que du gardien Marc-André Fleury.
Le manque de profondeur pourrait être le plus ressenti à la position de centre, au sein des deux trios de soutien. Bonino et Cullen partis, qui prendra la relève?
Le directeur général Jim Rutherford, qui a eu la main très heureuse au cours des dernières saisons dans les échanges qu'il a faits (ou qu'il n'a pas faits), devra sortir d'autres lapins de son chapeau. Au haut de sa liste des priorités, l'acquisition d'un centre de troisième trio du calibre de Bonino.
31 en 31 Penguins: Aperçu de la saison | Meilleurs espoirs | Analyse pour les poolers

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3. Matt Murray tiendra-t-il le coup?
Pour avoir remporté la Coupe Stanley deux fois en ayant techniquement le statut de joueur recrue, Murray est indiscutablement un des meilleurs jeunes gardiens de la LNH.
À ses deux premières saisons, il s'est forgé une fiche de 41-12-5 assortie d'une moyenne de buts accordés par match de 2,32 et d'un taux d'efficacité tirs-arrêts de 0,925.
Il devrait être plus sollicité cette saison à la suite du départ de Fleury. Il n'y a aucune raison de croire qu'il ne puisse pas continuer de bien faire en l'absence de son mentor.
« La relation que nous avions ensemble était particulière, mais elle était très harmonieuse, dit Murray au sujet de Fleury. Il a fait énormément pour moi, c'est sûr. »
Son nouvel adjoint, le vétéran Antti Niemi, ne le poussera pas au dépassement de soi comme le faisait Fleury.