Jordan Weal

MONTRÉAL - Parfois, il suffit de trouver la bonne pièce du puzzle.

C'est certainement ce que Jordan Weal a ressenti en arrivant à Montréal à la date limite des échanges.
« C'était une année assez mouvementée. Quand j'ai été échangé aux Canadiens, l'adaptation était facile, le groupe était soudé », raconte Weal, qui se joignait à sa troisième équipe de la saison après avoir joué pour les Flyers de Philadelphie et les Coyotes de l'Arizona, avant d'être acquis par Montréal. « Ça te permet de t'intégrer tout de suite et de faire ton travail. »

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Le mariage entre Montréal et Weal était tellement parfait que l'attaquant a sauté sur l'occasion de signer un contrat de deux ans à un volet avec les Canadiens jusqu'à la fin de la saison 2020-21, vendredi dernier.
Le centre de 27 ans n'a pas hésité à renoncer à d'autres opportunités, étant donné tout ce qu'il a appris à apprécier au cours de son bref passage dans l'organisation.
« C'était l'ensemble. Les entraîneurs, les gars, la ville, les partisans, toute la culture. Au final, c'est difficile à battre », a décrit Weal, qui a marqué 10 de ses 21 points cette saison en bleu blanc et rouge (4B, 6A). « Surtout là où va cette équipe, avec un mélange de jeunes talents et une grande présence de vétérans dans le vestiaire et sur la glace. C'est un groupe qui peut vraiment passer à l'étape suivante l'année prochaine et avoir une bonne saison. »

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Weal n'a peut-être pas joué immédiatement après son arrivée aux Canadiens, mais une fois qu'il l'a fait, il était clair qu'il était un ajout précieux pour le club. L'entraîneur-chef Claude Julien a déployé Weal en avantage numérique pour un total de 27:16 en 16 matchs, et a fait confiance au nouvel arrivé dans toutes sortes de situations dans les trois zones.
« Dans cette équipe, peu importe où tu joues, tu vas patiner avec de bons joueurs. C'est tellement agréable de pouvoir s'intégrer et de se combiner avec d'autres gars », a souligné Weal, qui a remporté 55,1 % de ses mises en jeu avec les Canadiens et qui a terminé avec un taux de réussite total de 55,6 %, un sommet en carrière. « Et il y a tellement de talent et de combativité dans l'équipe. Avec notre système, il convient parfaitement aux gars qui se déplacent rapidement. Nous en avons beaucoup dans notre équipe. »

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Originaire de North Vancouver, en Colombie-Britannique, Weal espère faire des plans avec quelques coéquipiers en Colombie-Britannique pendant la saison morte, mais étant donné l'endroit où il vit par rapport à eux, il s'entraînera probablement seul et rencontrera les gars simplement pour passer un bon moment.
« J'ai mon propre truc ici sur la Côte-Nord et un peu à Burnaby aussi. Mais il y a des gars à Kelowna, Gally [Brendan Gallagher] est à Tsawwassen. C'est assez loin, c'est en fait à une heure et demie », a partagé Weal, le choix du troisième tour des Kings de Los Angeles (70e au total) en 2010. « Je suis sûr que je vais voir la plupart de ces gars l'été ici. Si ce n'est pas pour de l'entraînement, c'est peut-être juste pour passer du temps ensemble. »
Weal prévoit mettre le hockey de côté pour se rétablir et se ressourcer. Lorsqu'il reprendra son entraînement, il n'apportera pas de grands changements à son régime de hors-saison.
« Quand tu arrives à ta cinquième année pro, tu sais ce dont ton corps a besoin pour être prêt pour la saison et partir du bon pied », explique Weal, qui possède 54 points (24B, 30A) en 169 parties avec les Kings, Flyers, Coyotes, et Canadiens. « Il s'agit simplement de s'en tenir à ce qui fonctionne bien et d'ajouter quelques nouveautés ici et là qui peuvent t'aider à améliorer ta force ou ta vitesse et ta rapidité. Il faut juste trouver l'équilibre qui te mettra dans la meilleure situation pour performer. »

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Maintenant que Weal sait qu'il est à Montréal pour y rester, il est temps de quitter l'hôtel et d'emménager dans quelque chose d'un peu plus permanent. Mais avec son nouveau contrat signé si tôt dans la saison morte, le centre de 5 pieds 10 et 179 livres sait qu'il peut prendre son temps pour se décider sur l'endroit où il va s'installer.
« L'hôtel était un endroit idéal. Il y avait quelques coéquipiers aussi, donc c'était génial d'avoir des gars proches comme ça et d'être capable de traîner ensemble. Mais je suis sûr qu'il y a beaucoup d'options en ce qui concerne la vie à Montréal quand le moment viendra, » conclut-il. « Au moins, j'ai beaucoup de temps cet été pour me décider et m'assurer d'être dans un endroit confortable pour l'année à venir. »