En regardant les neuf premiers matchs de Mete avec le grand club, Julien n'a jamais douté de l'impact que pourrait avoir le joueur originaire de Woodbridge, en Ontario.
«Je crois qu'il a continué de faire son travail. Je ne vois pas en lui quelqu'un qui tente d'en faire plus qu'il le devrait, ce qui est bien pour lui. Il joue bien, il joue avec confiance et je crois que c'est à lui de continuer de le faire, a expliqué le pilote montréalais au terme du duel de mardi contre les Panthers.
«Il est encore ici et il mérite de l'être. Tant qu'il continuera de jouer comme il le fait, il pourrait demeurer ici jusqu'à la fin de la saison, a-t-il poursuivi. On a le luxe de pouvoir changer d'idée si on croit que ça n'ira pas bien pour lui. Mais à l'heure actuelle, il va dans la bonne direction.»
Mete a indiqué que la plus grosse différence qu'il a remarquée entre la LNH et les rangs juniors est la vitesse du jeu et l'impact que peut avoir une seule petite erreur mentale.
«C'est plus vite. Tu dois prendre des décisions plus rapidement. Avant d'avoir la rondelle, tu dois déjà penser à ce que tu feras, a souligné celui qui croit que son séjour avec les Knights de London dans la Ligue de l'Ontario l'a bien préparé pour la LNH. Si tu penses trop [sur la glace], tes options disparaîtront. [Tu dois] être prêt.»
Si les Canadiens décident de garder Mete à Montréal plutôt que de le renvoyer à London, des décisions devront être prises concernant son futur logement. Le directeur général Marc Bergevin a suggéré qu'il pourrait aller habiter chez un coéquipier plus âgé, un peu comme l'a fait Brendan Gallagher par le passé avec Josh Gorges.
Toutefois, une autre option pourrait être sur la table…
«J'ai une chambre de libre chez moi et il est le bienvenu, a conclu Bergevin en riant. Par contre, je ne pense pas qu'il aimerait ça!