«Je vais travailler à chaque présence sur la glace et faire de mon mieux pour aider cette équipe à gagner. Je peux jouer dans les deux sens de la patinoire, je travaille fort, je suis solide défensivement et j'essaie de m'impliquer en attaque dès que je le peux.»
Shaw, qui a pris part à 150 matchs dans la LNH, aimerait avoir la chance d'aider la troupe de Julien sur les unités spéciales, particulièrement à court d'un homme. Pour le moment, les Canadiens occupent le 26e rang de la ligue à ce chapitre, avec une efficacité de 78,2%.
«C'est une des raisons pour lesquelles j'ai pu rester dans la LNH jusqu'à maintenant, a expliqué Shaw, qui se considère plus comme un ailier qu'un joueur de centre, mais qui a "20 ou 30 matchs" derrière la cravate à la position de centre.
«C'était un de mes rôles à Anaheim, de jouer en désavantage numérique. J'en retire beaucoup de fierté. J'étais content de ce que je faisais là.»
À Montréal, Shaw retrouvera son ancien coéquipier Byron Froese, avec qui il a joué en 2013-2014 à Cincinnati, dans la ECHL. Nul besoin de dire qu'il était heureux de voir un visage familier.
«C'est le premier gars à qui j'ai parlé quand je suis arrivé. C'est bien de connaître au moins une personne, a dit Shaw en souriant. Ça semble être un bon groupe de gars, ce sera amusant.»
Et, puisqu'il a déjà considéré Québec comme étant la maison pendant sa carrière, le nouveau numéro 49 du Tricolore s'attend à bien cadrer dans sa nouvelle ville.
«J'ai habité avec deux familles francophones quand j'étais à Québec [en jouant pour les Remparts]. Ils aiment le hockey et sont très passionnés», a dit Shaw.
Et maintenant, sa famille, qui habite à Glace Bay en Nouvelle-Écosse, devra embarquer dans la folie des Canadiens et devenir des partisans eux aussi.
«On m'a forcé à être fan des Leafs dans mon enfance, mais je suis certain que ç'a changé très rapidement. Je pense qu'on aura quelques nouveaux partisans des Canadiens. Ils ne l'étaient pas, mais il y a beaucoup de gens là-bas qui sont de très gros partisans des six équipes originales. Je pense qu'il y a beaucoup de fierté dans mon patelin», a conclu le nouveau venu avec un sourire.