Personne ne sera donc surpris d'apprendre que le clan Eisenschmid jase beaucoup de hockey.
«On parle beaucoup de hockey. Ma plus jeune sœur joue à la maison, en Allemagne, avec son équipe. Quand on discute, elle me parle de son jeu. L'autre jour, elle a marqué en prolongation, alors elle me raconte les bonnes choses qu'elle fait, a relaté l'attaquant.
«Mon père me raconte aussi des trucs sur son jeu et me dit comment elle va. La plus vieille de mes sœurs a joué quatre ans au niveau universitaire (NCAA) et maintenant qu'elle est aux études supérieures, elle ne peut plus. Mais elle joue avec une autre équipe juste pour garder la forme, jouer des matchs. Elle fait aussi partie de l'équipe nationale. En général, on s'encourage. On ne parle pas tout le temps de hockey, mais quand même beaucoup. Que les choses aillent bien ou non, on trouvera toujours du support et on sait qu'on peut compter sur quelqu'un qui nous comprend et c'est très cool», a admis celui qui a inscrit 10 points, dont cinq buts en 30 matchs cette saison à Laval.
Eisenschmid aussi a eu la chance de porter les couleurs de son pays sur la scène internationale, un fait d'armes qui le rend très fier.
«C'était bien. J'ai été nommé au sein de l'équipe pour la première fois avec les moins de 16 ans. J'ai ensuite fait mon chemin et j'ai fait partie de toutes les équipes nationales juniors, dont deux fois au Championnat mondial de hockey junior. Ç'a été de belles expériences. Quand on joue pour l'Allemagne, on est toujours dans le rôle des négligés. J'ai grandi avec ça. Parfois, quand on joue contre des équipes comme le Canada, il n'y a aucune attente envers nous, alors on peut vraiment surprendre les gens», a-t-il dit, notant la victoire de l'Allemagne contre la Russie au Championnat mondial des moins de 18 ans.
La prochaine surprise qu'il souhaite causer, c'est évidemment d'être un des rares Allemands à faire sa place dans la LNH. Dans l'histoire, il y en a eu un peu moins d'une quarantaine et pour le moment, ils ne sont que sept dans la grande Ligue.