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BROSSARD - Toujours à la recherche de la recette parfaite pour sa formation, l'entraîneur-chef Michel Therrien a apporté quelques modifications à ses trios, en vue du match de mardi soir face aux Sénateurs d'Ottawa.

Le joueur de centre Torrey Mitchell sera entouré de nouveaux ailiers, alors qu'il se joint à Max Pacioretty et à Andrew Shaw. Ce trio sera un heureux mélange de talent, de vitesse et d'énergie.
«Je suis excité de jouer avec Torrey. Je n'ai pas encore joué avec lui. Il a une belle énergie, c'est un bon patineur et on verra bien ce qu'on sera capables de faire ensemble demain (mardi)», a indiqué le capitaine.
Pacioretty croit qu'il sera peut-être appelé à avoir un rôle plus défensif avec Mitchell à ses côtés.
«Torrey est normalement assigné à des tâches plus défensives et c'est un nouveau rôle. Mais je crois que j'ai joué en ce sens dernièrement. Je dois faire tout ce que je peux pour aider l'équipe», a-t-il mentionné.
Pas question pour lui d'être négatif à cet égard.
«Je suis emballé à l'idée d'aider cette équipe à remporter des matchs et c'est ce que nous avons fait cette saison. Lors de la dernière rencontre, nous sommes revenus sur le droit chemin et nous devons poursuivre sur cette route. Peu importe ce qu'on me demande de faire, je le ferai. J'ai hâte de faire face à ce nouveau défi», a expliqué le numéro 67.

Shaw et lui évoluent ensemble depuis maintenant six matchs. Au cours de cette séquence, ils ont obtenu un total de neuf points, dont quatre buts.
«Je crois qu'on a eu de très bons matchs ensemble. On se supporte l'un et l'autre partout sur la glace. On va chercher les rondelles et on crée des deuxièmes chances. Il a un bon lancer et une grande vitesse, alors on doit utiliser ça à notre avantage. On aura une belle chimie. Ça allait bien à l'entraînement et on va continuer ça dans le match contre les Sénateurs», a souligné Shaw.

Therrien aimerait avoir une plus grande contribution de tous ses trios, il aspire à une certaine constance.
«Ça fait partie de mes responsabilités d'essayer de trouver cette recette, cette combinaison qui va faire en sorte que chaque trio soit une menace. Je ne demande pas à un joueur de marquer des buts. Avant de penser au résultat final, il faut penser au processus qui va y mener et c'est sur ça que je me concentre, a-t-il dit.
«Mitchell joue très bien dernièrement. Il a un bon échec-avant et il a compté cinq buts cette saison. Ce n'est pas le joueur typique de quatrième trio. J'ai confiance en son jeu, offensivement et défensivement, et je crois qu'il peut faire beaucoup de choses. C'est un gars qui est capable de se démarquer défensivement et qui est très responsable dans sa zone. Il gagne des bonnes mises au jeu et a beaucoup d'entrain dans son jeu. On verra si ça marche», a ajouté le pilote.
Quant à la production offensive de son capitaine, qui a inscrit quatre buts en 19 matchs cette saison, Therrien n'y voit aucune raison de s'en faire.
«Il a toujours trouvé un moyen d'être productif au cours de sa carrière et je suis convaincu qu'il va encore le faire. Je n'ai pas de doute», a-t-il mentionné lors de son point de presse quotidien.
Danault à la rescousse
En raison des changements de trio, Phillip Danault se retrouvera lui aussi avec de nouveaux compagnons. Cette fois-ci, le Québécois retournera à l'aile, puisqu'il sera jumelé avec le centre Tomas Plekanec et l'ailier droit Brendan Gallagher. Ces deux derniers ont eu de la difficulté à trouver le fond du filet dernièrement. Danault, qui connaît une excellente séquence, saura-t-il les relancer?
«Dû à mon intensité, ç'a toujours été mon travail de créer des chances de marquer et ce sont aussi deux joueurs intenses. Léthargie, c'est un grand mot, mais ce sont deux travaillants alors je ne suis pas inquiet pour eux offensivement», a noté Danault.
Ce dernier a souligné le solide travail défensif de Plekanec et de Gallagher.
«Dans cette équipe, tout passe par la défense et c'est ce qui apporte notre attaque, alors il faut continuer à utiliser notre rapidité - on est trois gars rapides. On a eu une belle chimie à l'entraînement et il faudra bâtir sur ça pour le match de demain (mardi)», a poursuivi Danault.

Le chef russe
L'entraîneur du Tricolore a été appelé à commenter le jeu du défenseur Andrei Markov, qui, malgré ses 37 ans, obtient une moyenne de 21 min 38 s de temps de glace par match.Mais Therrien a surtout parlé de… son clan russe.
«C'est un peu comme le chef de nos joueurs russes. (Alexander) Radulov, (Alex) Galchenyuk et (Alexei) Emelin vont tous bien. Ils sont souvent ensemble et je ne pense pas que ce soit une coïncidence qu'ils aillent bien», a affirmé Therrien.Selon lui, l'ardeur et le leadership de Markov y sont pour beaucoup.
«Si les gens pouvaient réaliser à quel point il met de l'effort sur sa condition physique avant l'entraînement... c'est un niveau exemplaire. Il apporte du leadership par son éthique de travail. Il est comme le chef de cette gang-là, alors il a eu un effet sur ses coéquipiers, ses partenaires de jeu», a-t-il renchéri.
Une pensée pour Cunningham
Brendan Gallagher a joué durant presque quatre ans avec Craig Cunningham avec les Giants de Vancouver, dans la WHL. Samedi, le capitaine des Roadrunners de Tucson, la filiale des Coyotes de Phoenix, s'est effondré sur la glace avant un match. Selon les dernières nouvelles, l'athlète de 26 ans est dans un état critique, mais stable.
Le joueur des Canadiens le considère toujours comme un de ses proches et il espère que son ami saura se relever de cette lourde épreuve.
«Une chose que je peux dire au sujet de Craig, c'est qu'il n'a jamais été le plus fort, le plus gros ou le plus rapide, mais il a toujours compétitionné plus fort que n'importe qui d'autre sur la glace. Il s'est battu aussi fort que tout le monde et c'est ce qu'il doit maintenant faire. Il va s'en sortir. Il a toujours combattu tous les obstacles qui se sont présentés à lui et celui-ci en est certainement un très gros», a mentionné Gallagher.

Puisqu'ils sont toujours de bons amis, le numéro 11 du CH avait des nouvelles fraîches de son ancien capitaine chez les juniors.
«Il va mieux qu'il y a 30 heures, mais il n'est toujours pas bien. Il est suivi par les médecins et on est optimistes qu'il va être correct», a-t-il confié.
Gallagher n'avait que des bons mots sur Cunningham.
«On était très proches quand on jouait ensemble. J'ai beaucoup appris de lui, qui est un autre petit joueur. Personne ne pouvait dire du mal de lui. Il se présentait tous les jours, faisait son travail, s'entendait bien avec tout le monde et il a toujours gagné. J'espère qu'il remportera aussi cette bataille», a conclu Gallagher.