On ne peut pas nier le fait que Thompson soit déjà un grand partisan du choix de septième ronde (207e au total) en 2014.
« Il me rappelle un peu moi-même étant donné les circonstances. Tout comme lui, j'ai été sélectionné tardivement au repêchage », mentionne Thompson, un choix de sixième ronde des Bruins de Boston en 2003. « Je n'avais pas les mêmes attentes qu'ont eus d'autres joueurs, mais je pense qu'il est arrivé dans la Ligue plus rapidement que dans mon cas. Il patine bien, il crée des jeux, il est intelligent, il est très mature, beaucoup plus que moi à son âge. »
En ce qui concerne Ryan Poehling et Jesperi Kotkaniemi, Thompson croit que de bonnes choses se produiront pour les deux aussi.
Il a la conviction que le temps passé sous les ordres de Joël Bouchard à Laval rapportera des dividendes dans un avenir rapproché.
« L'avenir leur appartient. Je crois qu'il faut être patient avec des gars comme eux. Ils sont tous deux des centres naturels et c'est difficile de camper cette position dans cette ligue. Ça peut prendre du temps », explique Thompson. « À mon arrivée, j'ai dû jouer à l'aile. La meilleure chose qu'il me soit arrivé a été de jouer dans les mineures quelques années. Ça peut prendre plus de temps pour certains de grimper de niveaux, mais je crois vraiment que c'est simplement une question de patience puisque les deux ont besoin d'un peu plus de temps à Laval. Lorsqu'ils seront de retour avec les Canadiens, ils tireront profit de cette opportunité et seront très bons. Vous pouvez déjà le constater. »
Pendant ce temps, l'impact de Thompson sur Nick Suzuki est bien documenté et les résultats le démontrent.
Il est en train de connaître une saison recrue formidable dans la LNH et le meilleur reste à venir.