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MONTRÉAL - L'espoir des Canadiens Jake Evans n'est pas le plus grand amateur de spectacles et de concerts, mais d'avoir la chance de voir Old Dominion au festival LASSO Montréal en août prochain est, selon lui, une opportunité à ne pas manquer.

Le groupe préféré de l'attaquant de 23 ans sera l'une des multiples têtes d'affiche qui se produiront lors de cette première édition de ce festival de musique country, au parc Jean-Drapeau, en août prochain.
Brad Paisley, Luke Bryan et Morgan Wallen seront également de cette programmation étoile, rendant ce festival un incontournable cet été.
Evans a découvert la musique country alors qu'il était aux études à l'Université de Notre Dame, tout juste au sud de la frontière. Ce sont ses colocataires Cal Petersen, Jordan Gross et Anders Bjork qui l'ont initié.
« On écoutait toujours la même chanson quand on se réveillait le matin à l'université, et c'était « Nowhere Fast » de Old Dominion », s'est remémoré Evans, qui a porté les couleurs du Fighting Irish entre 2014 et 2018. « J'ai continué à écouter ce groupe par la suite, et à apprécier leur musique. »

Ce groupe est maintenant devenu l'un de ses préférés lorsqu'il veut simplement se détendre un peu en écoutant de la bonne musique.
Pour ce qui sont de ses chansons préférées de la part du groupe deux fois gagnant du trophée Groupe de l'année aux Academy of Country Music Awards (ACM)…
« J'aime particulièrement « No Such Thing as a Broken Heart » et « Make It Sweet », donc j'ai très hâte d'assister à l'un de leur spectacle », a affirmé Evans. « Ce sont mes deux chansons préférées. »
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Il se trouve également que l'un des membres de Old Dominion est un très grand amateur de hockey. Et qu'il a déjà joué à un très haut niveau aussi.
Le guitariste et claviériste Trevor Rosen a porté les couleurs des Buccaneers de Des Moines dans la USHL, durant la saison 1994-1995.
En plus, Rosen est celui qui a marqué le but gagnant en prolongation lors de la Gold Cup, offrant ainsi le Championnat national junior A aux Buccaneers.
Le natif de Woodhaven au Michigan, maintenant âgé de 45 ans, se décrit comme un partisan des « PredWing », puisqu'il encourage autant les Predators de Nashville que les Red Wings de Détroit. Il avoue que de se produire pour la première fois dans un marché autant passionné de hockey qu'est Montréal, est quelque chose qui le motive beaucoup.
« J'ai très hâte. J'aime être en tournée à travers le Canada, même en ce moment alors que le froid est glacial », a dit Rosen en riant, alors que le groupe était à Calgary un peu plus tôt ce mois-ci. « J'apporte mon équipement avec moi, et j'aime aller patiner quand j'en ai l'occasion quand on est sur la route. J'aime découvrir les différentes villes que je regardais jouer quand j'étais petit, en écoutant Hockey Night in Canada. Se rendre à Montréal, une ville avec une histoire si glorieuse, c'est une équipe qui fait partie des Original Six, c'est certain que cela va être plaisant. »

Rosen a déjà visité la province alors qu'il était plus jeune, notamment lorsqu'il a participé au Tournoi internationnal de hockey Pee-Wee du Québec.
Trois décennies plus tard, il porte toujours dans son cœur de bons souvenirs de son expérience au célèbre Colisée avec les Nationals du Michigan.
« Nous avons réellement jouer contre la Russie vers la fin des années 80. Le Colisée était assez rempli lors de ce match. Nous avons perdu 2-1, mais c'était une belle expérience », s'est rappelé Rosen. « C'était la première fois que je jouais devant une foule qui n'était pas seulement des membres de nos familles. C'était plein. Les encouragements quand nous sommes sautés sur la glace étaient quelque chose que je n'avais vécu auparavant. »

Maintenant, Rosen et les membres de son groupe sont habitués aux applaudissements et aux cris provenant de leurs admirateurs, dès qu'ils montent sur scène.
Et ils sont prêts à livrer la marchandise, et ce, même à l'extérieur, au festival LASSO Montréal dans à peine six mois.
« Nous avons beaucoup de plaisir à jouer ensemble. Si nous semblons avoir du plaisir, c'est parce qu'on en a! C'est ce que nous aimons faire. Quand vous voyez un spectacle de Old Dominion, c'est rempli d'énergie et d'interactions avec notre public et nos fans. Plus ils ont du plaisir, plus on en a également. Nous nous nourrissons les uns des autres », a mentionné Rosen. « Nous allons jouer nos plus grands succès, en plus de demander à la foule leurs demandes spéciales. Nous avons débuté notre carrière en tant qu'auteurs-compositeurs et nous avons écrit pour d'autres, et donc il y a une petite section où nous racontons cette histoire-là. C'est beaucoup de plaisir, au final. »
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Ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps à Rosen à se faire apprécier de la foule.
Il a fait quatre ans de français au secondaire, et il prévoit perfectionner son français d'ici le jour du spectacle.
« Ça fait longtemps, mais j'essaie autant que possible de me rafraîchir la mémoire. Parfois, je télécharge un film en français afin de voir si je suis encore capable de comprendre les dialogues », a expliqué Rosen. « J'ai toujours rêvé de faire une immersion, que ce soit à quelque part au Québec ou en France, et de voir si je suis capable de parfaitement maîtriser la langue. Je devrais traduire une chanson au complet… Je vais me présenter avec un chandail des Canadiens et apprendre quelques paroles en français. »
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