Pour quelques-uns, ce premier week-end sur la route sera une nouvelle expérience. Éric Gélinas, qui a signé une entente d'un an avec le Rocket après avoir obtenu un essai au camp d'entraînement des Canadiens, est familier avec l'Association de l'Ouest de la Ligue américaine, après avoir passé une partie de la dernière saison avec le Rampage de San Antonio, mais il affrontera un tout nouveau trio d'équipes au cours des prochains jours.
«Je n'ai pas encore fait de voyage trois en trois, alors ce sera intéressant. Il faut continuer à bien faire ce qu'on fait jusqu'à maintenant. On ne s'ajuste pas aux autres équipes, on les fait s'ajuster à nous, a indiqué le défenseur de 26 ans, qui a également disputé 27 matchs avec l'Avalanche du Colorado la saison dernière, récoltant une passe et 12 minutes de punition.
«On a montré beaucoup de bonnes choses. Dans le match de vendredi [contre Binghamton], on tirait de l'arrière par deux buts et on est revenus. On a montré qu'on avait du caractère. On peut marquer des buts, on est dangereux, on peut écouler les pénalités, on a montré qu'on pouvait faire à peu près tout.»
Lefebvre, qui en est à sa sixième saison à la barre de la franchise, croit qu'une bonne planification de la semaine précédant la longue fin de semaine permettra d'assurer des résultats positifs
«Il faut gérer ce qu'on fait cette semaine, et ensuite y aller un match à la fois. Les joueurs sont habitués à jouer ce genre de week-end, spécialement ceux qui sont dans cette Ligue depuis un bon moment, a souligné l'entraîneur qui a disputé 17 saisons dans la LNH, avec les Canadiens, les Maple Leafs, les Nordiques, l'Avalanche et les Rangers.
«Pour les plus jeunes, il faudra gérer leur temps de jeu. En ce moment, on se concentre sur Wilkes-Barre et ensuite, on se penchera sur Bridgeport.»
Si Lefebvre est devenu habitué aux voyages plus «confortables» de la LNH en près de deux décennies dans la grande Ligue, cela ne l'a pas empêché de pointer quelques éléments positifs des trajets en autobus dans les rangs mineurs.
«Ce qui est bien de l'autobus, c'est que c'est "ton" bus, tu peux laisser tes choses là. Tu as plus d'espace pour travailler sur l'ordinateur et tu sais que tu es toujours assis au même siège avec les mêmes gars à côté de toi.»
Eisenschmid se sent bien
Si Eisenschmid a acquis l'expérience de la route avec St. John's au cours des deux dernières saisons, il a également dû s'absenter pendant plusieurs voyages en raison de commotions cérébrales, qui l'ont limité à 39 matchs la saison dernière, et 28 en 2015-2016. Mais le joueur de centre se dit maintenant rétabli à 100%.
«J'ai eu un très bon été à la maison. Je me sentais confortable et je n'avais aucun symptôme. J'ai juste progressé, a indiqué le natif de Marktoberdorf, en Allemagne.
«Lorsque je suis revenu au camp, les gars me demandaient comment allait ma tête et j'avais en fait oublié ça. C'est un bon signe et je n'ai pas eu de problème depuis. Le jeu est tellement rapide, si je ne pensais qu'à ça, je serais tout le temps inquiet, ou même apeuré. Je ne peux pas me laisser déranger par ça. Je n'ai pas de symptômes, donc il n'a pas d'inquiétudes à avoir.»