Primeau - Panel

BOSTON - Cayden Primeau ne s'attendait pas à voir autant d'action devant le filet à sa première année à l'Université Northeastern.

À la mi-novembre, toutefois, le poste de gardien numéro un était le sien. Et le cerbère de 18 ans, repêché au septième tour (199e au total) par les Canadiens en juin dernier, ne l'a pas laissé filer depuis.
Ses statistiques jusqu'à maintenant cette saison démontrent son ascension. En 18 matchs, le jeune homme a affiché une fiche de 10-3-3 avec les Huskies, avec une moyenne de buts alloués de 2,03 et un taux d'efficacité de ,920.
La clé de ses succès dans la NCAA repose sur le travail qu'il a fait l'été dernier au New Jersey et le temps qu'il a passé au camp de développement du Tricolore à Brossard après le repêchage de la LNH.
«Quand je suis retourné à la maison, j'ai juste essayé de recevoir le plus de tirs que je pouvais de la part de joueurs qui étaient déjà à l'université ou qui y avaient joué. Je voulais recevoir ce genre de lancers. Là où tu avais une seconde pour réagir dans les juniors, tu as maintenant une milliseconde. Je voulais juste m'habituer à ce rythme plus élevé, a expliqué Primeau, sur ses efforts d'adaptation au niveau collégial avant de faire le saut des Lincoln Stars de la USHL à l'équipe de Jim Madigan, l'automne dernier.
«J'ai aussi beaucoup appris de Marco [Marciano], l'entraîneur des gardiens à Laval. Il m'a souligné quelques trucs au camp de développement et j'ai vraiment travaillé sur ça pendant l'été. Ç'a beaucoup aidé mon jeu», a ajouté Primeau, qui a reçu les titres de gardien de but du mois du hockey de l'Est et de recrue du moins dans la National Division I en décembre.

Primeau - Second

Ces jours-ci, Primeau est solide entre les deux poteaux, affichant un dossier de 7-0-2 à ses neuf derniers départs, aidant ainsi les Huskies à occuper le deuxième rang de leur association, derrière l'éternel puissance Boston College.
«J'ai beaucoup confiance et je travaille pour continuer dans la bonne direction, mais c'est l'équipe qui me donne autant de confiance avec tout son support, que ce soit dans les entraînements ou les matchs. Tout ce qu'un gardien a à faire dans son équipe, c'est de donner une chance aux gars et tout est possible, a dit Primeau, qui croit que l'avenir s'annonce prometteur pour les Huskies.
«C'est fou ce que ce groupe peut faire avec juste un peu d'opportunisme.»
La ville elle-même est aussi parfaite pour Primeau, qui a récemment changé de champ d'études, passant de l'administration à la criminologie et la psychologie pour explorer un intérêt pour les sciences judiciaires.
«C'est génial d'étudier à Boston. Ç'a été une transition facile, a mentionné Primeau, avant de poursuivre sur son niveau de confort à "Beantown". En grandissant, tout tournait autour du hockey - que ce soit de le regarder, d'en parler, de l'écouter ou d'être à l'aréna. C'est la même chose ici. Ils sont passionnés de hockey universitaire et du sport en général. En Nouvelle-Angleterre, ils retirent vraiment beaucoup de fierté de leurs sports.»
Une autre chose qui aide Primeau, c'est de régulièrement compter sur la présence de ses parents, Keith et Lisa, dans les estrades pour le voir à l'œuvre.
«Mes parents sont venus souvent. Ils n'ont manqué que quatre ou cinq matchs dans toute la saison. Ils m'appuient beaucoup et ils s'amusent beaucoup cette année», a dit Primeau, dont le père a joué 15 saisons dans la LNH avec les Red Wings de Détroit, les Whalers de Hartford, les Hurricanes de la Caroline et les Flyers de Philadelphie.

Primeau - Third

Primeau aussi s'amuse, alors qu'il absorbe tout ce que l'expérience collégiale a à lui offrir. Il espère que les choses vont se poursuivre ainsi lors de la deuxième moitié de la saison.
«En tant que joueur de première année, j'essaie juste d'apprendre le plus possible des autres joueurs [le joueur de quatrième et dernière année Jake Theut et celui de troisième année Ryan Ruck] qu'on a avec nous. Je veux accomplir plein de choses en équipe et je pense qu'on a l'occasion de le faire. On est les seuls qui pourraient nous freiner. Ici, à Northeastern, ils veulent vraiment qu'on s'améliore chaque jour - être meilleur que ton dernier entraînement et meilleur que ton dernier match. Avec ma confiance, je veux juste aller de l'avant», a conclu Primeau.