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Site officiel des Canadiens de Montréal

Nashville - 21 décembre 2013

par Staff Writer / Montréal Canadiens

Après avoir appris les rudiments du blues à St-Louis, nous savions que nous allions bercer dans la musique country dès notre arrivée à Nashville.

Question de pouvoir pleinement profiter de notre expérience – Stetson et bottes de cowboy en moins – (il ne faudrait pas exagérer), nous avons donc décidé de suivre un cours de Country 101 en visitant le Country Music Hall of Fame. Depuis son ouverture en 1967, le Temple de la renommée de la musique country, qui compte désormais 121 membres, dont Kenny Rogers qui a fait son entrée en 2013. Nous sommes peut-être quelque peu incultes en matière de country, mais il semble que Rogers aurait dû avoir sa place bien avant. Cela dit, le Panthéon tente de conserver l’histoire et la tradition de ce style musical tout en éduquant son audience. Plus de 450 000 visiteurs franchissent les tourniquets annuellement pour observer, voire admirer, quelques-uns des deux millions d’articles exposés, du fameux piano en or du King, Elvis Presley, jusqu’à l’ordinateur qu’a utilisé Taylor Swift pour faire le montage de son vidéo « I’m Only Me With You ». La visite terminée, nous étions donc prêts à affronter tout ce que la musique country avait à nous offrir.

Bien que nous n’avions pas l’intention de faire de critiques musicales où des bands sont à l’œuvre presque à toutes heures de la journée, il était nécessaire d’avoir le meilleur échantillon possible pour que vous puissiez profiter pleinement de votre visite à Nashville la saison prochaine lorsque les Canadiens seront de retour en ville.

Le défi : visiter 10 établissements. Il était difficile de ne pas commencer notre périple avec l’établissement le plus réputé de la ville, le Tootsie's Orchid Lounge. Fidèle à sa réputation, le Tootsie’s (pour les intimes) était rempli à craquer sur ses trois étages où les clients fredonnaient en cœur les chansons des groupes qui ont monté sur scène. Le Honk Tonk Central mettait en vedette un jeune de 16 ans qui avait l’assurance d’un vieux routier. Le Bourbon Street Blues, avec son slogan traduit à la Google Translate « Laissez les bons temps rouler », a néanmoins offert un spectacle des plus endiablés avec le célébrer Stacy Mitchhart comme principale tête d’affiche.

D’autres, comme le Roberts, le Big Shotz, le Bluegrass Inn, le Bootleggers et le Second Fidler n’ont pas retenu particulièrement notre attention. Notre coup de cœur est survenu à la toute fin avec The Stage, avec des bands passant du rock au country sans anicroche.

Pour ceux qui ont fait le calcul, nous avons atteint notre objectif, décidant de ne pas nommer le dernier établissement tellement qu’il ne valait pas le détour.

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