Comment se sont-ils sentis en soulevant cette fameuse coupe, emblème du hockey junior canadien?
«C'est incroyable. Je me dis la même chose chaque fois que je la revois. Tout le monde l'a soulevée et aussi de voir mon directeur général [Warren Rychel] si heureux, c'était fou, c'était génial», a raconté Sergachev.
«C'était bien, c'était un rêve. Tu veux réussir à conquérir le titre le plus important au niveau junior, de remporter la bataille ultime, gagner la coupe Memorial. Alors de le faire et de soulever ce trophée, c'était immense», a renchéri Addison.
En bon vétéran de 20 ans, Addison avoue qu'il n'était pas particulièrement nerveux pour le dernier match de sa carrière junior.
«Je ne dirais pas que c'était stressant, car de la façon qu'on voyait ça, c'était qu'on jouait notre dernier match et qu'on n'avait rien à perdre. On devait se présenter et tout donner pour nos coéquipiers», a indiqué l'attaquant.
Quant à Sergachev, il a trouvé un moyen d'utiliser la nervosité à bon escient.
«J'étais évidemment nerveux, mais il faut faire son boulot et on ne peut pas être super nerveux. Je l'étais, mais ça m'a aidé. Ma nervosité est devenue ma confiance. On n'a fait que notre travail, on les a muselés, on a marqué de gros buts en avantage numérique et pour plusieurs, c'est le meilleur match qu'on ait joué», a-t-il dit.
Que leur équipe ait été négligée les aura, en fin de compte, motivés au plus haut point.
«C'était notre aréna, nos fans et en étant les négligés, on était perçus comme l'équipe la plus faible. On espérait sortir en lion, montrer qu'on ne voulait pas que participer, mais qu'on voulait tout rafler», a souligné Addison, choix de septième tour du Tricolore en 2015.
Et c'est ce que les Spitfires ont fait, avec quatre victoires en quatre matchs.