Luke_Richardson

MONTRÉAL - En octobre dernier, l'entraîneur adjoint Luke Richardson a révélé qu'il « avait [probablement] plus de couleur pourpre dans sa garde-robe que tout homme en Amérique du Nord ».

Le match de mercredi soir contre les Coyotes de l'Arizona aura donc une touche de mauve alors que les Canadiens organisent l'initiative « Le hockey en parle » pour une septième année consécutive.
Richardson, les entraîneurs, la direction et les joueurs des Canadiens porteront tous des chaussettes violettes « Do It For Daron » (DIFD) pour marquer l'occasion. Les entraîneurs et la direction porteront également des cravates violettes DIFD.
DIFD a été créé à la mémoire de la fille de Richardson, Daron, décédée en raison d'un suicide en novembre 2010. Elle n'était alors âgée que de 14 ans.

DIFD est un mouvement axé sur la sensibilisation et la conversation à propos du suicide et la santé mentale des jeunes en favorisant un dialogue ouvert sur ces questions dans l'espoir d'empêcher que de telles tragédies ne se reproduisent.
Les chaussettes sont violettes, car il s'agissait de la couleur préférée de Daron.
« Nous sommes honorés d'en faire partie. Je pense que c'est une bonne visibilité, surtout avec la façon dont les jeunes observent les joueurs de la LNH. Ce sont des superhéros pour les enfants, alors si les joueurs en parlent, il sera peut-être un peu plus facile pour les autres de parler d'un sujet qui n'est pas encore aussi facile à discuter dans notre société », a expliqué Richardson. « Nous commençons à briser certaines barrières, petit à petit. Plus nous le ferons, plus les gens seront à l'aise. »
L'épouse de Richardson, Stephanie, a récemment été mise en vedette dans une puissante annonce concernant la santé mentale pour « Bell Cause pour la cause. »
La journée « Bell Cause pour la cause » aura lieu le 30 janvier prochain.

Selon l'ancien défenseur de la LNH, le message de Stephanie repose essentiellement sur la communication.
« Tout est question de conversation, d'ouverture de discussion avec vos enfants, puis d'écoute et de dire: « Je suis là pour toi. Je comprends. Je me sentais comme ça à ton âge. » Pour les enfants, ça pourrait être avec leur frère ou sœur, leur conseiller en orientation de l'école, leur entraîneur de hockey ou enseignant. Ça pourrait être avec n'importe quelle personne avec qui ils se sentent à l'aise. Je pense que l'aide grandit à partir de là. C'est pourquoi nous essayons de faire passer le message aux jeunes », a mentionné Richardson. « C'est une conversation que vous devez laisser ouverte. Les enfants veulent que vous sachiez ce qu'ils ressentent et veulent se sentir soutenus. Je pense que c'est notre plus grand message. »
Et plus tôt que les jeunes savent que de l'aide est disponible, mieux c'est, a rajouté Richardson.
« C'est bien pour tout le monde de se sentir bien, d'être soutenu et de ne pas se sentir seul », a conclu l'entraîneur originaire d'Ottawa, âgé de 49 ans. « Plus tôt vous transmettez ce message aux jeunes, ils le savent et peuvent poser des questions, obtenir des informations et de l'aide pour résoudre le problème. »
Pour en savoir plus sur la façon dont les Canadiens appuient les initiatives à propos de la santé mentale ce mois-ci,
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