L'effet Andrei
par Staff Writer / Montréal CanadiensMONTRÉAL - L’encre n’étant toujours pas sèche sur son nouveau contrat de quatre ans avec les Canadiens, Andrei Markov aurait bien des raisons de se la couler douce, n’est-ce pas ? Détrompez-vous ! Markov se donne à fond dans sa préparation pour la prochaine saison dans sa Russie natale ces jours-ci.
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Exclusivité canadiens.com: Ce cliché d'Andrei Markov, pris à la mi-août, où le défenseur est en train de se donner à fond à l'entraînement. |
Markov était en bonne compagnie pour se préparer pour sa septième campagne dans le circuit Bettman. Lui et son ami de longue date et ancien coéquipier Maxim Afinogenov, dont l’amitié remonte à leurs beaux jours avec le Dynamo de Moscou à la fin des années 1990, peuvent être souvent vu ensemble à soulever des poids ou encore de simplement s’amuser sur la glace. La même chose peut être dite pour son autre grand copain Alexander Ovechkin qui est également un des partenaires d’entraînement de Markov durant la saison morte.
Ovechkin, semble-t-il, a surmonté sa déception de voir Markov demeurer à Montréal au lieu de tester le marché des joueurs autonomes et ainsi possiblement le rejoindre à Washington.
Que Markov demeure au sein de la brigade défensive des Canadiens fut une douce mélodie dans les oreilles d’un des défenseurs du Tricolore en particulier : Mike Komisarek. Avec le vétéran défenseur à ses côtés, Komisarek a atteint de nouveaux sommets tous azimuts, établissant des sommets en carrière au chapitre des buts, des passes et des points. L’effet Andrei s’était également fait ressentir par Craig Rivet en 2005-2006 alors que le nouveau Shark avait établi des sommets en carrière dans chacune des colonnes offensives grâce au numéro 79 patrouillant la ligne bleue avec lui.
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Les points et les mentions d’aide à part, ce qui a procuré le plus de fierté à Markov fut de freiner les élans, match après match, des plus beaux talents dans la LNH. De faire la vie dure à ses adversaires est devenue une seconde nature pour le défenseur de 28 ans. Même si cet aspect de son travail peut parfois passer inaperçu, rien ne fait plus sourire Markov que de voir les joueurs vedettes de la LNH grimacer lorsque que le numéro 79 les attend à la ligne bleue.
Avec seulement une paire de buts en huit matchs contre Markov et les Canadiens, son ami Ovechkin aurait été en excellente position pour vous raconter tout cela.
Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com