Je sais que Montréal n'est pas Toronto, mais est-ce que ça t'a fait penser à un match à domicile lorsque tu as lancé au Stade olympique le 31 mars dernier?MS :Absolument, à 100% comme à la maison. Je n'ai ressenti que de l'amour dès l'instant où j'ai sauté sur le terrain pour m'échauffer avant le match. Le niveau d'appréciation des partisans, à quel point tout le monde était impliqué dans la partie, leurs connaissances sur le baseball, ce qui se passe autour de l'équipe; j'adore ça. C'est dans ce genre d'atmosphère que vous voulez évoluer. C'est ce que vous voulez comme appui lorsque vous jouez dans votre stade.
Savais-tu que tu as beaucoup de partisans dans le vestiaire des Canadiens de Montréal?MS : Je suis très au courant. Je sais que nous avons beaucoup de partisans dans le monde du hockey. J'adore les rencontrer. Parfois, c'est difficile de croire que nous avons le support d'un pays en entier. J'ai grandi en regardant les Yankees, et c'est comme si les Yankees avaient l'appui de tous les États-Unis. Ce serait fou. L'appui que nous avons des joueurs de hockey est incroyable. Dans chaque ville où nous allons, s'ils peuvent venir nous voir jouer, ils viennent. C'est du véritable amour qu'ils ont pour toute l'organisation des Blue Jays parce qu'ils ont grandi en les regardant jouer. J'ai appris à en connaître quelques-uns, comme Connor McDavid et Tyler Seguin. Ce dernier est un de mes très bons amis. Je les adore et j'aime tout ce qui touche au hockey.
Un d'entre eux est Brendan Gallagher, à qui tu as remis un chandail autographié l'année dernière, sur lequel on pouvait lire «À Gally, désolé je suis un fan des Leafs». As-tu écrit ça parce qu'il a tenté de te convertir aux Canadiens?MS : (rires) Je dois demeurer loyal envers la ville où je joue. Les Torontois seraient un peu déçus si j'encourageais les Canadiens. J'aime beaucoup la ville de Toronto, et donc les Leafs, les Raptors et même le Toronto FC. C'est incroyable de voir à quel point chaque équipe est unie et comment tout le monde se tient à Toronto.