galchenyuk-recap

MONTRÉAL - Alex Galchenyuk avait de grandes aspirations pour 2016-2017, après avoir inscrit 30 buts et connu sa meilleure saison en 2015-2016.

Et il était bien parti pour faire encore mieux.
Début décembre, le premier choix du club en 2012 menait l'équipe avec une moyenne de près d'un point par match (neuf buts et 23 points en 25 rencontres) lorsqu'il est entré en collision avec Anze Kopitar, lors d'un match en après-midi à Los Angeles, vers la fin du plus long voyage de la saison.

À son retour à Montréal, quelques jours plus tard, le pire était confirmé : blessure au genou droit; au moins six semaines sur le carreau, peut-être plus.
Il est revenu au jeu exactement six semaines plus tard, avant de s'absenter à nouveau pendant 11 jours, en raison d'une autre blessure - mineure, cette fois-ci - au même genou. Il venait d'amasser quatre points en cinq matchs.
«Ç'a été dur de gérer tout ça, mais ça fait partie du jeu. Peu de joueurs passent à travers une saison sans blessures. Tout le monde le souhaite, mais ça ne se passe pas vraiment comme ça. Elles font partie du jeu, et c'est malheureux, mais c'est ça qui est ça et il faut faire avec», s'est résolu à dire Galchenyuk lors de son bilan de fin de saison, alors qu'il n'a pas connu la deuxième moitié de saison espérée.

À son deuxième retour, l'attaquant a été limité à trois points en 10 matchs, avant de retrouver son erre d'aller lors de la séquence de six victoires consécutives du Tricolore, durant laquelle il a lui-même inscrit six points.
Mais Galchenyuk a connu d'autres ennuis et s'est retrouvé séparé de ses habituels compagnons - Pacioretty, Radulov ou Gallagher, entre autres - et parfois au centre, parfois à l'aile.
«Ç'a été une année de hauts et de bas et au bout du compte, on a perdu en tant qu'équipe au premier tour. C'est décevant. On n'a pas travaillé toute l'année pour être éliminés dès le premier tour. C'est dommage, mais on doit apprendre de nos erreurs et rebondir, a mentionné Galchenyuk, qui a récolté trois passes en six rencontres éliminatoires.
«On pourrait rester ici et parler pendant toute la journée de tout ce qui n'a pas fonctionné, mais je suis déjà concentré sur l'an prochain, donc il n'y a pas grand-chose à dire.»
Sur le plan des statistiques, Galchenyuk a tout de même terminé la saison avec 44 points en 61 matchs, ce qui est bon pour le troisième rang des pointeurs. Sa moyenne de 0,72 point par match est par ailleurs sa meilleure depuis son entrée dans la LNH en 2013.
Ses six buts gagnants lui confèrent également le deuxième rang à ce chapitre - à égalité avec Paul Byron -, derrière Max Pacioretty (7). Il a notamment inscrit deux buts coup sur coup en prolongation les 27 et 28 février derniers, face aux Devils et aux Blue Jackets.

De bons arguments pour les négociations en vue de son renouvellement de contrat, qui risque d'être un sujet chaud dans les prochaines semaines au Québec.
Pendant que l'on spéculera sur la durée et le montant de sa nouvelle entente, le principal intéressé, lui, aura la tête à l'entraînement, assure-t-il.
«Honnêtement, je ne pense pas trop aux histoires de contrat. Je me concentre sur ce que j'ai à faire sur la glace et je vais laisser mon agent gérer l'aspect contractuel, sans trop y penser moi-même. Je vais me reposer et travailler fort pour l'an prochain, a ajouté Galchenyuk, qui a réitéré son désir de revenir dans la métropole québécoise.
«J'aime cette équipe, j'aime cette ville, j'aime les fans - j'aime tout de Montréal. C'est excitant de jouer ici.»
En attendant le mois d'octobre, Galchenyuk poursuivra son programme d'entraînement estival en Floride. Les partisans peuvent d'ailleurs en avoir un aperçu en consultant son
compte Instagram
.
«Je vais me préparer du mieux que je peux pour l'an prochain. Il faut toujours avoir le même état d'esprit. J'essaie évidemment de travailler sur de nouvelles choses chaque été, et ça sonne peut-être cliché, mais je veux toujours devenir plus gros, plus fort et plus rapide, a indiqué celui qui a complété sa cinquième saison dans la LNH.
«C'est décevant d'avoir un autre long été devant nous, mais je crois qu'on doit tous travailler un peu plus fort pour se donner la chance d'en avoir un un peu plus court.»