Gally_Story

BROSSARD - Brendan Gallagher ne souhaitait évidemment jamais subir à nouveau une fracture à la main gauche et surtout pas passer à travers la même rééducation qu'il y a un peu plus d'un an. Malheureusement pour lui, il a vécu le jour de la marmotte avec une deuxième blessure presque au même endroit en deux saisons.

La bonne nouvelle toutefois, c'est que c'est une articulation moins sollicitée qui a été atteinte cette fois et il vise un retour «un peu» plus rapide.
«L'an passé, ça m'avait pris 40 jours avant de revenir au jeu, alors cette année, je vise 39. Mais on doit s'assurer que les os auront bien guéri. De mon côté, je vais m'assurer que mes doigts bougent bien et qu'ils soient fonctionnels. J'espère revenir bientôt», a dit l'attaquant, une dizaine de jours après avoir été victime d'une fracture à la main gauche.
Le joueur de 24 ans a rencontré les médias pour la première fois, samedi matin, depuis qu'un tir de son coéquipier Shea Weber l'a envoyé sur la table d'opération en début d'année. On lui a installé une plaque dans la main, qui s'ajoute à celle qu'il avait dû avoir la saison dernière. Heureusement, la quincaillerie originale n'a pas été atteinte.

Un peu comme tout le monde qui a vu les images de l'incident, Gallagher a tout de suite su que son absence serait prolongée - les médecins parlaient d'au moins huit semaines au moment de la chirurgie, le 5 janvier.
«Dès que j'ai regardé ma main, j'ai su qu'elle était fracturée et que je devrais être opéré, car ça ressemblait beaucoup à ce que j'avais vu la dernière fois. C'était douloureux, mais je ne le sentais presque pas. Pour moi, c'était plus de la frustration, car je savais tout ce qui m'attendait avant de pouvoir retourner au jeu», a admis le numéro 11.
Si la frustration était plus grande que la douleur dans les premiers instants, c'est plutôt l'inverse en rééducation.
«C'est douloureux, mais plus tu es capable d'endurer la douleur, plus le processus de guérison est accéléré. Alors si je peux gérer ça, je pourrai plus rapidement retrouver l'usage de mon doigt et ainsi pouvoir tenir un bâton. La raideur que j'avais la dernière fois ne sera pas un aussi grand problème, car même si c'est le même doigt, ce n'est pas une jointure aussi importante. Elle n'a pas à bouger autant, alors c'est positif», a expliqué Gallagher.
C'est un peu en raison de son style de jeu que l'Albertain a été victime de fractures du genre. Se placer devant le filet et bloquer des tirs font partie de son jeu et il n'a pas l'intention de modifier quoi que ce soit à son retour.
«Je ne peux changer ma façon de jouer. Si j'arrête de me placer dans ces endroits, je ne serai pas un joueur très efficace. Les blessures vont arriver et c'est dommage que j'aie dû avoir deux opérations en deux ans, mais il faut apprendre à vivre avec ça et passer à autre chose. Ça ne doit pas m'affecter lorsque je serai de retour», a-t-il indiqué.
Une chose qui peut changer, par contre, c'est la protection qu'il aura dans son gant. Pendant sa période de repos, «Gally» évaluera les différentes options avec les responsables de l'équipement de l'équipe.
«J'avais de la protection l'an passé et malheureusement, je l'ai enlevée. Je ne sais pas si ça aurait aidé, mais je vais probablement jouer avec ça pour le reste de ma carrière, maintenant que j'ai été blessé deux fois. Je ne veux pas revivre ça, alors je vais prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger mes mains, tout en étant à l'aise pour jouer», a conclu l'ailier, qui avait amassé 18 points, dont six buts, en 39 matchs avant de tomber au combat.