La recette du succès
par Staff Writer / Montréal CanadiensBROSSARD – Pourquoi changer une recette gagnante? C’est avec cette idée en tête que les Canadiens ont quitté pour Boston.
Les joueurs de l’édition 2010-2011 des Canadiens n’ont pas hésité un instant à comparer leur formation à celle de l’édition 2009-2010, alors que le succès avait été de mise lors des séries de fin de saison.
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Véritablement catapulté dans les séries l’an dernier, après avoir disputé seulement deux rencontres en saison régulière, P.K. Subban s’est rapidement adapté au style de jeu, mais surtout à ses coéquipiers.
«Beaucoup de gens ont oublié comment certains gars ont réussi à élever leurs jeux en séries l’an dernier. Je pense à des gars comme Gomez, Moen ou encore Gionta, des gars qui ont porté l’équipe sur leurs épaules », a renchéri Subban. «Dans ce vestiaire, je sais avec quels gars je pars à la guerre et je suis très heureux que ce soit ces gars-là. »
Un autre vétéran avec qui Subban ira à la guerre est son compagnon à la ligne bleue, Hal Gill, qui disputera jeudi soir un 99e match en séries éliminatoires, en ayant ajouté 18 à sa fiche la saison dernière.
«Le bouton panique n’existe pas dans ce groupe. Nous avons triomphé de l’adversité et prouvé que nous pouvions revenir d’un déficit de 3 à 1 comme nous l’avons fait l’an dernier. Vous pouvez être sûrs que nous allons y mettre autant de détermination cette année, puisque l’expérience ne sert à rien si on n’est pas capable de la mettre à profit», a sagement expliqué le vétéran défenseur, qui a terminé au deuxième rang de la LNH pour le nombre de tirs bloqués lors des séries 2009-2010, soit 68.
«C’est un groupe qui a toujours été capable de s’élever au-dessus de la mêlée, lorsque nécessaire. J’ai énormément de confiance en mes coéquipiers et nous allons être capables d’élever notre jeu. »
Même s’il n’était pas dans le vestiaire du Tricolore, le nouveau venu James Wisniewski peut comprendre l’atmosphère qui y régnait, puisque celle-ci est en train de s’installer dans le vestiaire de l’édition actuelle également.
«Le but ultime est de gagner la coupe Stanley et il n’y a pas d’autre endroit pour le faire qu’à Montréal. C’est ce moment de l’année où un succès individuel devient vraiment le succès d’une équipe et c’est quelque chose que nous devons faire avec unité », a lancé Wisniewski. «Il faut batailler dur, faire des sacrifices et s’assurer de les frapper autant qu’ils nous frappent. »
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
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