À Washington, Alzner évoluait au sein d'une formation principalement axée sur l'offensive. Lorsque des francs-tireurs comme Alex Ovechkin, Evgeny Kuznetsov, Nicklas Backstrom et T.J. Oshie s'aventuraient profondément en zone adverse, ils pouvaient le faire la tête tranquille, sachant qu'il était là pour freiner les contre-attaques adverses.
En avril dernier, après avoir joué blessé à plus d'une reprise, Alzner a été forcé de regarder ses coéquipiers jouer du haut de la passerelle de presse pour la première fois de sa carrière, après avoir bloqué un tir avec sa main droite. Ce n'était pas la première fois qu'il sacrifiait son corps pour le bien de son équipe, sauf que jamais auparavant on ne lui avait refusé d'enfiler son équipement et de chausser ses patins.
«C'était super bizarre. Je n'ai vraiment pas aimé ça. Personne n'aime regarder un match, tu n'as aucun contrôle. Se blesser en saison régulière est une chose, mais subir une blessure au moment de l'année où c'est le plus important est tout simplement brutal», témoigne Alzner, qui a été forcé d'être un spectateur le 17 avril dernier, en raison d'une fracture à la main subie lors du match no 2 de la série Capitals-Maple Leafs.
«Le bon côté dans tout ça est que ma séquence en saison régulière est toujours intacte. Mais au bout du compte, la seule chose qui importe est de jouer et de gagner des matchs en séries.»
Au printemps 2016, il avait décidé de jouer malgré une blessure à l'aine durant quelques parties, mais au printemps dernier, il n'a même pas pu le faire puisqu'on ne lui a pas donné le choix. Les médecins des Capitals ont décidé que sa main était beaucoup trop mal en point pour survivre aux rigueurs des séries de la LNH.
«Lorsque les docteurs m'ont dit que je ne pouvais pas jouer, c'était frustrant parce que je savais que j'aurais pu jouer. J'aurais mis un peu plus de ruban sur le bout de mon bâton. Tu peux faire tellement de choses, comme geler ta main et pour ne pas ressentir la douleur. La seule chose qui peut te préoccuper est que la blessure s'aggrave», raconte Alzner, qui a été contraint à l'inactivité durant six parties il y a quelques mois, avant de revenir au jeu au deuxième tour lors du match no 3 face aux Penguins.