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MONTRÉAL - Jake Evans n'était pas le visiteur le plus heureux en ville lors de sa dernière visite à Montréal. Il avait cependant une très bonne raison de ne pas être pleinement joyeux.

Après être passé sous le bistouri pour soigner une hernie sportive tôt en mai, le centre de 22 ans était incapable de participer aux activités du camp de développement avec le reste du groupe.
Être contraint de regarder des estrades les pratiques et les matchs intra-équipes fut particulièrement difficile à avaler.
«C'était vraiment frustrant de ne pas pouvoir patiner avec certains des nouveaux gars. Tu es retenu de force» a dit Evans, qui patinait en solo au moment sous le regard attentif de l'équipe médicale des Canadiens. «C'était difficile de ne pas pouvoir démontrer ce que tu peux faire et montrer le progrès dans ton jeu depuis la dernière fois que la direction t'as vu jouer.»

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On avance sept semaines plus tard et aujourd'hui Evans se sent bien - et ce ne sera plus bien long avant que l'ancien de l'Université de Notre Dame montre son savoir-faire en face de la direction des Canadiens lors de la Confrontation des Recrues 2018 à la Place Bell à Laval tôt en septembre.
«Tout est positif. J'irai à fond la caisse comme tout le monde. Ce sera agréable» a confirmé Evans, qui a repris sa routine d'entraînement il y a environ quatre semaines avec l'entraîneur de conditionnement physique, Matt Nichol, à Toronto. «Je m'ennuie définitivement de ce côté compétitif du hockey. Je veux y retourner. Ce sera amusant de jouer à Laval devant nos partisans.»
Son dernier aperçu du hockey compétitif remonte à avril dernier lorsque les Fighting Irish participaient au Frozen Four de la NCAA, alors l'impatience Evans de retourner sur la glace est tout à fait compréhensible. Officiellement guéri, Evans dit que l'opération a eu un effet incroyable sur son coup de patin.
«C'est bien plus facile de prendre des enjambées et de pousser» a expliqué le choix de 7e tour des Canadiens - 207e au total - en 2014. «Patiner est plus facile maintenant.»
Maintenant, Evans saute sur la glace trois à quatre fois par semaine aux côtés de vétérans de la LNH tels que Tyler Seguin, Michael Del Zotto, Tom Wilson et Michael Cammalleri à l'aréna St. Michael's College School.
C'est un endroit familier pour Evans, qui est allé au secondaire là-bas.
«Ça m'a aidé beaucoup de patiner avec ces gars-là parce qu'ils font tout rapidement. Tu dois faire des jeux rapides, alors ça te force à augmenter ta vitesse et à prendre des décisions plus rapides» a expliqué Evans. «C'est quelque chose sur lequel j'essaye de me concentrer. J'aime penser que je suis à ma place et que je ne suis pas trop dépassé. Je crois que ça va m'aider pour le camp.»
Au gymnase, Evans a concentré ses efforts sur le renforcement de ses muscles abdominaux, ce qui n'est pas trop surprenant considérant la nature de sa récente blessure.
«En-dehors de la glace, la plus grosse chose que j'essaye de rattraper est de retrouver ma force» a mentionné Evans. «Il y avait un gros focus sur la force abdominale. Je devais m'assurer de me sentir à 100%. Avec la blessure maintenant guérie, je peux traiter mon corps afin de m'assurer qu'il n'y ait aucun problème cette année.»

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En ce qui a trait à ses attentes pour sa première saison chez les professionnels, Evans a évidemment de grands espoirs. Cependant, il est parfaitement normal de s'y prendre une étape à la fois.
«Je veux arriver avec la mentalité de faire le grand club, mais je dois également garder l'esprit ouvert et être prêt à apprendre des gars qui sont là depuis longtemps - comment ils traitent leur corps, comment ils agissent» a conclu Evans. «Je veux aussi arriver avec de la confiance. En espérant percer l'alignement, mais je ne serai pas défait et dur avec moi-même si les choses ne fonctionnent pas. Peu importe où je termine, je serai excité à l'idée d'évoluer dans le système de Montréal et de commencer à jouer au hockey professionnel.»