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MONTRÉAL - Le spécialiste des longues remises Louis-Philippe Ladouceur n'est pas le seul fan des Canadiens à l'intérieur du vestiaire des Cowboys de Dallas.

Le recruteur professionnel Henry Sroka a également porté une attention particulière aux succès du Tricolore depuis plusieurs années.
Fait intéressant, Sroka est l'oncle du capitaine Max Pacioretty et l'admiration qu'il a pour son neveu ne peut être quantifiée.
Voir Max connaître du succès fait revivre de beaux souvenirs à celui qui travaille pour les Cowboys depuis 19 ans - qui se fait surnommer « Kiko » par Pacioretty. Sroka soupçonnait depuis un bon moment déjà que le futur du numéro 67 était prometteur.
«Physiquement, je le voyais déjà. J'ai été préparateur physique durant 17 ans. Je me rappelle que Max m'a invité à assister à une de ses séances d'entraînement chez lui au Connecticut. Je remarquais ses habiletés, sa force dans les sprints, son explosivité et ses mouvements. Certains l'ont et d'autres ne l'ont pas. Max l'avait, se souvient Sroka sur l'entraînement de Pacioretty avant que ce dernier ne quitte pour l'Université du Michigan. Ils utilisaient des traîneaux avec des chaînes et effectuaient des mouvements latéraux. C'était impressionnant.

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«Je me rappelle aussi d'être à l'extérieur de sa maison à New Canaan avec mes enfants et Max tirait sans cesse des rondelles dans le filet. Ça n'arrêtait jamais. Boom! Boom! Il était une machine, poursuit l'ancien porteur de ballon et botteur au Collège de San Mateo et à St. Mary's College, en Californie. Je ne connais peut-être pas très bien le hockey, mais je sais que ce qu'il faisait était spécial. Je voyais qu'il était un différent type d'athlète.»
Sroka s'y connaît en termes d'athlètes professionnels, ayant travaillé en compagnie de quelques-uns des meilleurs joueurs de la NFL depuis presque deux décennies. La façon dont Max se dédie à son travail autant sur la glace qu'à l'extérieur lui rappelle un joueur des Cowboys en particulier, et pas n'importe lequel.
«Il est comme notre ailier rapproché, Jason Witten. Ils sont le même type de personne. Jason garde un profil bas durant son entraînement. Il ne fait que travailler, travailler et travailler. Max a la même éthique de travail et la même ténacité. Ils sont tous les deux des joueurs résistants et ont le même respect et honneur pour leur sport, admet Sroka.
«Ils sont souvent amochés, mais ils sont toujours là et ils continuent de jouer. Witten jouait avec la mâchoire cassée et la rate déchirée. Max a constamment joué avec des blessures au fil des années. C'est incroyable.»
Sroka ne pouvait être plus heureux de voir Pacioretty au sommet de son art en janvier, lors de l'unique visite de la saison des Canadiens à Dallas lorsqu'il a marqué son deuxième but gagnant en autant de soirs. C'était également son deuxième but du match.

«J'ai des frissons en y repensant. Mon cœur battait un peu plus vite. C'était exaltant. On était l'équipe visiteuse et on était entouré de partisans des Stars, témoigne Srkoa en riant, qui a vu Pacioretty recevoir une passe de Jeff Petry avant de déjouer le gardien Kari Lehtonen entre les jambières, après seulement 19 secondes d'écoulées en prolongation.
«Parfois tu es supposé demeurer calme et posé. Mais lorsque des choses comme ça surviennent, c'est tout le contraire. Il y avait beaucoup de cris et de câlins.»
Contrairement à la saison dernière lorsque les Canadiens sont atterris au Texas aux petites heures du matin à la suite d'une victoire à Nashville, la troupe de Claude Julien devrait arriver le jour avant le match au American Airlines Center, le 21 novembre. Sroka a déjà encerclé la date et a prévu organiser un gros souper, entre deux parties à domicile face aux Eagles de Philadelphie et aux Chargers de Los Angeles.
«On compte les jours avant de revoir les Canadiens. Espérons que la sœur de Max (Christine) sera également en ville. Ce sera une grosse réunion de famille. Elle habite également à Dallas, mentionne Sroka, qui a toujours hâte aux retrouvailles d'après-match avec le capitaine des Canadiens. On aura la chance de lui donner un câlin et de lui souhaiter bonne chance. C'est ce qu'on fait.»
Sroka n'a jamais eu l'occasion de voir Max à l'œuvre au Centre Bell par le passé, mais c'est assurément un de ses objectifs. Pendant ce temps, il envoie des ondes positives à son neveu par l'entremise de messages textes avant qu'ils ne se retrouvent dans un peu plus de trois mois au Texas.

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«Je veux simplement qu'il demeure en santé, qu'il continue d'être un bon leader et qu'il obtienne des bons résultats, confie celui qui adore parler de hockey et de Max avec Ladouceur lorsque l'occasion se présente.
«Comme a déjà dit Bill Parcells : "Tu dois simplement trouver une façon d'atteindre la danse. Tu travailles pour ça et tu te prépares pour ça. Tu dois simplement compétitionner sans arrêt."», conclut Sroka.