C'est ce qui a fait de Montréal son endroit préféré dans la LNH.
«Il y a de l'électricité dans l'air, pas seulement à l'aréna, mais dans toute la ville. On sent lors des jours de matchs qu'il y a un match ce soir-là. J'ai toujours cru que c'était l'endroit le plus facile où on pouvait jouer, parce que chaque match était comme un événement, explique Halpern, qui a disputé 88 matchs de saison régulière dans l'uniforme tricolore, soit 72 durant la saison 2010-2011 et 16 autres après avoir été réclamé au ballottage des Rangers de New York en 2012-2013.
«On sentait qu'on jouait pour la ville. Il y avait une connexion incroyable avec les gens qu'on rencontrait. Pour moi, c'était vraiment un endroit spécial.»
L'amour inconditionnel de la ville pour le sport - et l'équipe - n'ont fait qu'augmenter son désir d'aider le Tricolore à se rendre loin en séries. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme désiré et Halpern n'a jamais franchi le premier tour avec les Canadiens.
Il se souvient encore de la défaite crève-coeur face aux éventuels champions de la coupe Stanley, les Bruins de Boston, dans un septième match au TD Garden en avril 2011. Nathan Horton avait inscrit le but vainqueur en prolongation et Halpern avait vu le tout se dérouler devant ses yeux.
«Je me suis fait prendre, j'ai mis mon genou à terre pour essayer de bloquer le tir. Ç'a frappé mon patin et la rondelle s'est retrouvée derrière Carey. Évidemment, j'aurais voulu bloquer ce tir. Tu veux être sur la glace pour le côté positif de l'histoire, confie Halpern.
«Je revis certains moments de cette série, plus que beaucoup d'autres auxquelles j'ai participé. Je ne sais pas si on aurait pu gagner la coupe cette année-là, mais de remporter cette série aurait été très significatif. On avait un très bon groupe de gars.»