Gomez sera du voyage
par Staff Writer / Montréal CanadiensBROSSARD – Lorsque l’autobus a quitté le Complexe Sportif Bell en direction de l’aéroport jeudi, quelqu’un était très heureux de pouvoir faire partie du voyage, Scott Gomez.
«C’est une bonne chose de faire partie du voyage. Ça fait quelques jours que je n’ai pas chaussé les patins, alors je ne saurai que demain avant la rencontre si je suis prêt », a laissé savoir le joueur de centre, qui a quitté la rencontre de mardi soir contre les Sénateurs, après deux courtes présences en deuxième période, victime d’une blessure au bas du corps.
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Avec les années, le vétéran aguerri qui en est à sa 11e saison dans la LNH a appris que le désir de jouer devait parfois laisser place au gros bon sens.
«Dans un plus jeune âge, j’ai vu des gars qui n’avaient jamais d’excuse pour ne pas sauter sur la glace, que ce soit un Randy McKay ou un Scott Stevens », s’est souvenu Gomez au sujet des hommes qu’il a côtoyé chez les Devils du New Jersey. « Tu joues malgré la douleur. Mais il y a certaines blessures qu’il faut être stupide pour essayer de faire passer en continuer de jouer. En séries éliminatoires, c’est totalement différent, mais en saison régulière, j’ai toujours eu la chance de faire partie d’équipes qui avaient une excellente idée d’où ils se trouvaient dans le classement. »
Là-dessus, Scott Gomez est appuyé par un autre vétéran, Travis Moen.
« Parfois, les plus petites blessures sont celles qui font le plus mal et qui causent le plus de problèmes. C’est difficile, puisque tu ne veux pas que ce genre de blessure empire. Ça ne sert à rien de pousser le bouchon et de jouer», a mentionné Moen.
Ayant fait ses preuves depuis des années, Scott Gomez croit que la maturité a beaucoup à faire dans la décision d’un joueur par rapport à sa capacité de performer soir après soir.
«Quand on est jeune, parfois, on se lance tête première, pour impressionner et la seule chose qu’on fait, c’est d’empirer la situation. Maintenant en tant que vétéran, je crois que je suis capable de bien déceler ce genre de choses », a mentionné le numéro 11. «Quand je peux jouer, je peux jouer et quand je ne peux pas, je ne peux pas. »
Une chose est certaine, bien qu’il ne sache pas encore s’il pourra participer à la rencontre de vendredi soir, ce n’est pas que Scott Gomez qui sera du voyage. Son équipement aussi prendra la route de Detroit et de Toronto, espérant probablement être utile à quelque chose.
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
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