«La tradition avec les Canadiens était similaire à ce qui s'est développé à mon école secondaire, Bloomington Jefferson, où tu savais que tu allais gagner quand tu jouais. À ce moment, je pouvais probablement nommer chaque gars dans l'équipe parce qu'ils étaient tellement bons.»
Après avoir conclu sa carrière universitaire en 1980, Palmer a fait son chemin jusqu'à Montréal pour prendre part à son seul et unique camp d'entraînement avec les Canadiens au Forum.
«Je me souviens avoir été impressionné par les gens qui se rassemblaient devant les portes bien avant le début du match pour voir ce qui se passait à l'intérieur. On pouvait voir la glace à certains endroits, s'est souvenu Palmer, voisin de casier de Bob Gainey lorsqu'il tentait de percer le grand club.
«On faisait des parties intraéquipe et je vois encore Guy Lafleur foncer vers moi en un contre un. Mes genoux ont commencé à trembler. Ça n'était jamais arrivé avant, mais j'ai réussi à l'éloigner vers la bande, donc ça c'est bien fini.»
Palmer n'a pas réussi à se tailler un poste dans la formation et a été libéré avant de signer une entente avec les Clippers de Baltimore dans la Eastern Hockey League pour la saison 1980-1981. Il a ensuite accroché ses patins et est éventuellement devenu entraîneur.
Près d'une trentaine d'années plus tard, le 23 juin 2017 plus précisément, Palmer était devant son téléviseur pour entendre Trevor Timmins prononcer le nom de son neveu au 25e rang du repêchage de la LNH à Chicago.
Quelques instants plus tard, Palmer a reçu un message texte de sa soeur - la mère de Poehling, Kris - qui le fait encore sourire.