En résumé, le choix de septième tour des Canadiens, 207e au total, au repêchage de 2014 a toutes les raisons d'être heureux par les temps qui courent. La recette du succès selon lui : son attitude positive.
«Je crois que la chose la plus importante est de ne pas m'être mis de pression supplémentaire. Naturellement, il y a la pression de bien performer et de mener l'équipe, mais je n'essaie pas d'en faire trop. Si je connais une mauvaise séquence ou une partie difficile, j'essaie d'aller de l'avant et de mieux faire lors du match suivant, à ma prochaine présence ou à la période suivante. Je me suis concentré là-dessus», mentionne Evans, qui présente une moyenne de 1,57 point par match, ce qui le place au cinquième rang dans la NCAA.
Les attentes envers Evans étaient élevées avant le début de la saison. On s'attendait à ce qu'il produise sur une base régulière en raison de sa récolte de 42 points l'année précédente, Et c'était parfait pour le Torontois d'origine. Il avait hâte d'obtenir davantage de responsabilités à l'Université Notre Dame et de mettre en pratique les leçons qu'il avait apprises des anciens capitaines des Fighting Irish Steven Fogarty et Cal Petersen.
«Ça te force à te mettre des objectifs et à te dépasser dans des aspects de ton jeu que tu ne croyais pas avoir à faire ou dans lesquels tu n'étais pas à l'aise. Par contre, ça fait de toi un meilleur joueur et une meilleure personne. C'est ce que je tente de faire, admet-il.
«Avec mon nouveau rôle au sein de l'équipe, je ne peux pas me laisser abattre. Je dois être un leader, même si je ne joue pas bien. Je dois mener sur le banc et encourager les autres. Lorsque des moments difficiles surviennent, je dois être le gars positif qui motive les troupes. Sur la glace, il faut que je crée de l'offensive et c'est ce que je veux faire.»