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MONTRÉAL - Après avoir été nommé capitaine de son équipe en septembre, Jake Evans s'est engagé à montrer l'exemple avec les Fighting Irish à sa dernière saison universitaire.

Tout s'est bien passé jusqu'à présent en 2017-2018 pour le joueur de centre de 21 ans, qui a été un de joueurs les plus productifs de la NCAA au cours des sept premières semaines du calendrier.
Après 14 matchs, Evans occupe le premier rang au pays avec 17 mentions d'aides et partage le deuxième rang des meilleurs pointeurs du circuit avec 22 points, en plus de présenter un différentiel de plus-11. Il est également le meneur de la NCAA au chapitre des mises en jeu gagnées (208), des points à forces égales (15) et des matchs avec au moins trois points (quatre).

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En résumé, le choix de septième tour des Canadiens, 207e au total, au repêchage de 2014 a toutes les raisons d'être heureux par les temps qui courent. La recette du succès selon lui : son attitude positive.
«Je crois que la chose la plus importante est de ne pas m'être mis de pression supplémentaire. Naturellement, il y a la pression de bien performer et de mener l'équipe, mais je n'essaie pas d'en faire trop. Si je connais une mauvaise séquence ou une partie difficile, j'essaie d'aller de l'avant et de mieux faire lors du match suivant, à ma prochaine présence ou à la période suivante. Je me suis concentré là-dessus», mentionne Evans, qui présente une moyenne de 1,57 point par match, ce qui le place au cinquième rang dans la NCAA.
Les attentes envers Evans étaient élevées avant le début de la saison. On s'attendait à ce qu'il produise sur une base régulière en raison de sa récolte de 42 points l'année précédente, Et c'était parfait pour le Torontois d'origine. Il avait hâte d'obtenir davantage de responsabilités à l'Université Notre Dame et de mettre en pratique les leçons qu'il avait apprises des anciens capitaines des Fighting Irish Steven Fogarty et Cal Petersen.
«Ça te force à te mettre des objectifs et à te dépasser dans des aspects de ton jeu que tu ne croyais pas avoir à faire ou dans lesquels tu n'étais pas à l'aise. Par contre, ça fait de toi un meilleur joueur et une meilleure personne. C'est ce que je tente de faire, admet-il.
«Avec mon nouveau rôle au sein de l'équipe, je ne peux pas me laisser abattre. Je dois être un leader, même si je ne joue pas bien. Je dois mener sur le banc et encourager les autres. Lorsque des moments difficiles surviennent, je dois être le gars positif qui motive les troupes. Sur la glace, il faut que je crée de l'offensive et c'est ce que je veux faire.»

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Les Fighting Irish, quatrièmes au classement, profitent de l'excellent départ d'Evans et tenteront de poursuivre sur leur lancée en fin de semaine, lorsqu'ils affronteront l'équipe classée au sixième rang, les Golden Gophers de l'Université du Minnesota, qui ont remporté leurs sept derniers matchs.
«On est en voie de devenir une bonne équipe et tout fonctionne pour nous, raconte Evans au sujet de la séquence actuelle. On a des gars de première année qui jouent très bien, tandis que plusieurs des joueurs plus vieux contribuent également. De plus, certains qui n'avaient pas de grands rôles l'année dernière ont davantage de responsabilités cette saison et ils aiment ça. On savoure chaque moment ensemble et ça nous aide beaucoup.»
Actuellement, Evans ne pense qu'à aider les Fighting Irish à retourner au Frozen Four après avoir été éliminés par l'Université de Denver en demi-finale au printemps dernier. Mais la possibilité d'accéder aux rangs professionnels lui a tout de même traversé l'esprit.
«Je pense assurément à l'an prochain. Je veux être prêt pour ça. Je l'utilise comme source de motivation pour me préparer à cette prochaine étape, confesse Evans, qui obtiendra son diplôme en gestion en 2018. Penser à ça me pousse à travailler davantage et à devenir encore plus fort. Je vais tout faire pour accéder au prochain niveau.»

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