Carey_Panel

MONTRÉAL - Lorsque Mattis Pelletier, âgé de 16 ans, a lancé
une campagne GoFundMe
pour recueillir des fonds afin d'acheter un panneau d'affichage en appui au gardien de but Carey Price, la réaction qui a suivi l'a pris au dépourvu.

«Après deux heures, c'était déjà à 200 $. En une demi-journée, on était à 800 $. Ç'a monté très vite, a déclaré le récent diplômé du Collège Saint-Sacrement et futur étudiant du Cégep de Terrebonne.
«Je pense que le vrai choc a été lorsque j'ai vu mon nom dans le Montreal Gazette. Puis j'ai réalisé que le projet devenait réel. Je n'ai jamais pensé que ça deviendrait viral aussi rapidement.»
Mattis Pelletier a éventuellement atteint - et dépassé - son objectif de recueillir 1500 $. À ce jour, 102 personnes ont fait un don de 1570 $ à la cause depuis la création de la page le 14 juin.
Le résidant de Lachenaie a choisi de mener cette initiative en ligne après avoir vu le gardien critiqué sur les médias sociaux à la suite d'une campagne plus difficile en 2017-2018.
Ça ne lui a pas vraiment plu, et il a décidé de passer à l'action.
«Je voulais montrer à quel point on est dévoués. On voulait montrer notre amour et notre soutien à Carey Price, a-t-il expliqué.
«Même à travers les moments difficiles, on soutient toujours notre athlète préféré. On est là pour lui.»

Si Mattis n'a pas encore réussi à obtenir les services d'une compagnie d'affichage, il ne prévoit pas abandonner de sitôt.
«J'essaie toujours de contacter les agences, mais je pense qu'elles ne me prennent pas au sérieux. C'est difficile, mais j'essaie une nouvelle approche et j'explique notre histoire, a déclaré Mattis, qui demeure convaincu que ses efforts donneront des résultats.
«Ça va arriver. C'est juste plus dur que ce qu'on pensait.»
Idéalement, il aimerait avoir un panneau d'affichage à proximité du Complexe sportif Bell à Brossard, juste à temps pour le camp d'entraînement.
«On voudrait l'avoir de septembre à octobre, afin que les joueurs le voient tous les matins, a-t-il déclaré, avant d'expliquer le design qu'il avait en tête.
«On veut que ce soit simple, comme Montréal, un cœur et le numéro 31. C'est un texte simple, et il se lirait "De tes fans." Ça brise la barrière de la langue. C'est un message universel.»