Des modèles exemplaires pour Guhle et Harvey-Pinard

BROSSARD - Les espoirs des Canadiens ont sauté sur la glace pour une deuxième journée consécutive lors du camp des recrues au Complexe sportif Bell.
Voici un aperçu des principaux sujets abordés lors des conférences de presse:

Une aide précieuse:Le fait de prendre part à trois matchs avec le Rocket de Laval la saison dernière a certainement aidé Kaiden Guhle.
Le défenseur de 19 ans, qui a été sélectionné 16e au total en 2020, avoue que son expérience dans la Ligue américaine lui a permis d'en apprendre davantage sur la vitesse d'exécution, l'intensité du jeu et la force mentale qui sont nécessaire afin de réussir chez les professionnels.
« Le rythme de jeu était assez élevé lorsque j'étais avec le Rocket. Les joueurs sont grands et forts, et tu dois limiter les erreurs ou la rondelle va probablement se retrouver dans le fond de ton filet », a partagé Guhle, lorsqu'on l'a interrogé sur son séjour avec le club-école des Canadiens. « C'est ce que j'essaie de faire depuis le début du camp. Il s'agit simplement d'essayer de limiter les erreurs autant que possible. »

Heureusement, le natif de Sherwood Park, en Alberta, a plusieurs ressources à sa disposition pour l'aider à s'ajuster, dont son frère aîné, Brendan, qui est un défenseur qui possède de l'expérience dans l'AHL et la LNH avec l'organisation des Ducks d'Anaheim.
L'aîné des Guhle, qui a été un choix de deuxième tour des Sabres de Buffalo (51e au total) en 2015, est toujours présent pour aider son jeune frère.
« J'ai eu beaucoup de chance. Il a évidemment joué un rôle important dans ma carrière de hockeyeur et dans ma vie. J'ai beaucoup de chance de l'avoir. En participant à ces camps, il me donne des conseils que d'autres ne reçoivent probablement pas. J'ai de la chance de pouvoir profiter de ses conseils », a mentionné Guhle. « Je peux voir à quel point il travaille fort et il me raconte des histoires sur ce qu'est la LNH et le hockey professionnel. Il a joué un rôle clé pour moi, autant dans ma vie en général qu'au hockey. Je suis très chanceux de l'avoir à mes côtés. »

L'espoir des Canadiens a même avoué que son frère Brendan, ainsi que ses parents Carrianne et Mark, lui ont appris comment agir en dehors de la glace.
« On voit qu'il y a de plus en plus de joueurs de nos jours qui sont comme ça. Il y a Sidney Crosby, Connor McDavid, Shea Weber. Ce sont tous des gars très terre à terre, humbles, et qui ne parlent pas beaucoup d'eux-mêmes. Ils en font beaucoup pour l'équipe. Je pense que c'est en grande partie de la façon dont j'ai été élevé. On m'a dit de toujours rester humble, et d'avoir une bonne attitude », a expliqué Guhle. « Mon frère y est pour beaucoup. Ma mère et mon père sont très stricts sur le fait qu'on doit demeurer humble. C'est comme ça qu'on a été élevé tous les deux, et on voit les meilleurs joueurs au monde agir de la même manière dans les médias, alors on veut être comme eux. C'est juste la façon dont j'ai été élevé. »
Du coeur au ventre:Pourquoi l'ailier Rafaël Harvey-Pinard a-t-il réussi à se faire un nom et à gagner le respect de ses pairs? Demandez à l'entraîneur-chef du Rocket, Jean-François Houle.
« C'est son éthique de travail. C'est difficile de ne pas aimer un joueur qui donne vraiment tout ce qu'il a sur la glace », a expliqué Houle. « Je n'ai pas besoin de lui dire quoi que ce soit. Il est toujours le premier en ligne. Il veut être le premier à le faire. Il écoute ce que les entraîneurs lui disent. C'est très facile d'aimer un gars comme ça. »

Et Harvey-Pinard a pris exemple sur un ancien joueur des Canadiens pour développer ce style de jeu.
« Lors de ma première année dans la LHJMQ, je me souviens que Gilles Bouchard me parlait de Steve Bégin et de sa façon d'être talentueux, mais aussi de travailler très fort. J'ai aussi regardé quelques clips de lui », a révélé l'attaquant de 22 ans. « Je voulais travailler aussi fort que lui, et c'est ce que je fais. C'est ce que je faisais dans la LHJMQ, et c'est ce que je veux faire en tant que professionnel. »
Aujourd'hui, l'ancien capitaine des Huskies de Rouyn-Noranda et champion de la Coupe Memorial suit de près le développement de Jake Evans, qui avait été un autre choix de septième tour du Tricolore.
Évidemment, Evans a dû faire sa place et gravir les échelons pour obtenir son poste avec les Canadiens.
« C'est un bon exemple pour moi. Je me souviens de lui lors de mon premier camp à Montréal, j'étais dans le même vestiaire que lui. Depuis, je l'ai toujours regardé à la télévision. Il joue très bien », a déclaré Harvey-Pinard. « Il a aussi une bonne éthique de travail, alors je veux jouer le même style de jeu que lui et suivre son parcours. »

Place au premier match:Il ne fait aucun doute que les jeunes comme Guhle et Harvey-Pinard sont impatients de disputer leur premier match, samedi après-midi, contre les recrues des Sénateurs au Centre Canadian Tire d'Ottawa.
Il s'agit du premier des trois matchs prévus au camp des recrues.
Houle a parlé de ses attentes pour le match, qui doit débuter à 16h (HE).

« On a eu une petite séance vidéo sur le style de jeu qu'on veut prôner avec les Canadiens de Montréal. Ce sont les choses sur lesquelles on va se concentrer. On ne veut pas les mélanger avec les systèmes. On veut simplement qu'ils soient eux-mêmes », a insisté Houle. « Mais l'éthique de travail, l'intensité et l'exécution doivent être présentes. On veut voir une certaine constance dans leur jeu, mais on ne veut pas leur en donner trop. On veut simplement qu'ils jouent et qu'ils aient l'esprit libre. »
La troupe de Houle sera de retour au Complexe sportif Bell pour affronter les espoirs des Sénateurs lundi (16h HE) et les joueurs étoiles du circuit universitaire USports, mardi (16h HE).

Le match de lundi sera diffusé sur Twitch, tandis que celui de mardi ne le sera pas.
RAPPEL: Les estrades ne seront pas ouvertes au public pour les deux matchs à Brossard.