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MONTRÉAL - Alors que la ville vibrera pour le tennis au cours des prochains jours avec la présentation de la Coupe Rogers à Montréal, quelques joueurs de la LNH - et des Canadiens - ont pu tester le talent de quelques joueurs de l'ATP avec un bâton de hockey dans les mains.

Les joueurs de ces deux sports se sont affrontés samedi après-midi sur l'un des terrains intérieurs du Stade Uniprix pour un match amical, mais parfois intense, de hockey-balle.
Jonathan Drouin, Michael McCarron et Charles Hudon ont fièrement représenté les Canadiens lors de cet événement, se frottant entre autres aux joueurs de tennis Vasek Pospisil, Robin Haase et à l'entraîneur et ancien joueur Frédéric Niemeyer. Les joueurs de la LNH - qui comptaient également sur Alex Burrows des Sénateurs d'Ottawa, Alex Killorn du Lightning de Tampa Bay, Antoine Roussel des Stars de Dallas, Jonathan Huberdeau des Panhers de la Floride et l'ancien des Canadiens Donald Audette - l'ont emporté 5 à 4. Mais…
«On était très intenses parce que nous, on a joué à 100% et je pense qu'eux, ils ont joué à 4%, peut-être même 3 %! Et on a perdu!» s'est exclamé Pospisil, 72e joueur mondial.
Pospisil, qui a longtemps habité à Montréal, est un fan des Canadiens… et des Canucks de Vancouver. Mais c'est parce qu'il vient de la Colombie-Britannique, a-t-il précisé. Peut-être que c'est parce que c'est un Canadien qu'il a autant étonné les joueurs de la LNH avec ses habiletés, alors qu'il a même ouvert la marque.
«Je ne savais pas que Pospisil savait jouer au hockey! En fait, je ne savais pas que les joueurs de tennis savaient jouer au hockey, je pensais que c'était un sport plus difficile! Ils ont été bons et ils nous ont fait paraître comme… des non professionnels!» a lancé en riant McCarron, qui adore le tennis.
«C'était drôle à voir, a renchéri Hudon. Alex Burrows et moi on se demandait si Vasek allait jouer cette semaine parce qu'il était hardsur le bâton, il voulait vraiment aller chercher la rondelle.»
Pour McCarron, la rencontre entre les athlètes provenant de deux sphères sportives complètements différentes a été particulière.
«On les voit comme des superstars et ils nous voient comme des superstars, alors c'est comme entre les deux», a dit le géant des Canadiens, qui a avoué aimer Milos Raonic parce qu'il lui rappelle quelqu'un avec sa stature - Raonic fait 6 pi 5 po et McCarron, 6 pi 6 po.
McCarron ne pourrait toutefois pas retourner un des puissants services du Canadien, 10e au monde.
«Je ne suis pas bon au tennis. J'ai essayé, mais ça ne marche pas», a-t-il avoué.
Drouin, qui a connu un premier bain de foule depuis qu'il est dans l'organisation des Canadiens, a bien apprécié sa journée.
«C'est une belle expérience, c'est le fun de voir les joueurs de tennis avec nous. J'aime le tennis, j'aime aller voir ça», a-t-il dit après avoir signé quelques autographes et pris une tonne de photos avec ses nouveaux partisans.
Les joueurs des Canadiens retourneront au Stade Uniprix au cours de la semaine pour assister à quelques matchs.
Drouin, grand fan de Federer, a bien hâte de voir son idole à l'œuvre.
«C'est un de mes idoles, tous les sports confondus», a-t-il conclu en parlant du Suisse et détenteur de 19 titres du Grand chelem, un record.