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MONTRÉAL - Après avoir été acquis des Hurricanes de la Caroline dans un échange, samedi, le défenseur Joel Edmundson s'est entendu sur les modalités d'un contrat de quatre saisons avec les Canadiens, mercredi. Jeudi, à ses premiers instants comme joueur du Tricolore, il s'est adressé aux médias lors d'une conférence téléphonique.
Voici une sélection de ses meilleures citations de l'entretien.

Originaire de Brandon, au Manitoba, Edmundson passe la saison morte à Kelowna, en Colombie-Britannique. Le défenseur explique si sa décision de signer à Montréal résulte de ses séances avec Carey Price et Shea Weber :
« C'est mon troisième été à Kelowna, et tous les joueurs de hockey patinent ensemble, ici. Donc pour les trois derniers étés, j'ai vu Carey et Shea assez souvent, surtout autour de l'aréna. C'est agréable de savoir que je les connaitrai déjà en arrivant à Montréal. Ils n'ont toujours que du bien à dire de Montréal, donc je suis très excité de me joindre à eux. »
« Quand j'ai été échangé ici, Shea m'a envoyé un message. J'étais très excité d'être échangé à Montréal. Je ne m'y attendais pas du tout, mais c'est l'une des équipes préférées de ma famille depuis toujours. Le côté de mon père est francophone et ils adorent tous les Canadiens. Donc, ce n'est pas seulement un rêve qui se réalise pour moi, je crois que c'en est aussi un pour la famille de mon père. Je sais que mon père est super excité en ce moment. »
Edmundson dit voir des similitudes entre la taille de la défensive des Blues et celle des Canadiens, et détaille les points positifs à la ligne bleue de Montréal :
« Absolument. J'aime la façon dont l'équipe est construite, présentement; c'est une jeune équipe avec beaucoup de vitesse. Avec moi qui m'ajoute à l'arrière, en plus de Shea, de [Ben] Chiarot et de [Jeff] Petry, on a une bonne grosseur et on peut tous patiner. J'aime la formation de l'équipe en ce moment et j'ai juste vraiment hâte de commencer. »
En s'entendant sur les modalités d'un contrat de quatre ans avec les Canadiens, Edmundson s'est privé d'explorer le marché des joueurs autonomes :
« Ma principale idée était de devenir joueur autonome et de voir quelles équipes étaient intéressées. Mais une fois que [les Canadiens] ont effectué une transaction pour m'avoir, j'ai réalisé qu'ils voulaient vraiment de moi. J'ai pris quelques jours pour y penser. J'étais très excité qu'on puisse se mettre à négocier immédiatement. Ça m'enlève le stress du marché des joueurs autonomes et je ne pourrais être plus heureux d'être à Montréal. »
Après avoir vécu l'effervescence de jouer puis gagner à St. Louis, ville de sport, Edmundson s'est exprimé sur la pression d'évoluer à Montréal, qui raffole de hockey :
« J'ai eu la coupe Stanley avec St. Louis, mais ça te donne juste envie d'en avoir une autre, puis une autre. Je vais faire tout ce que je peux pour aider l'équipe à gagner sa prochaine coupe Stanley. Toute cette pression ne m'importe pas vraiment; je trouve que je joue bien sous pression. J'ai l'impression que, chaque année de ma carrière en séries -- où il y a évidemment un maximum de pression sur tes épaules --, c'est là que j'ai le mieux performé. Ce sera très différent, mais j'ai hâte, c'est certain. »

Joel Edmundson au sujet de son contrat avec Montréal

Edmundson a récolté sept points (1B, 6A) et a mené la brigade défensive de St. Louis pour le nombre de mises en échec, à leur première obtention du titre, et il croit pouvoir mettre à profit son expérience pour guider ses nouveaux coéquipiers vers le succès :
« Je l'espère. J'avais l'impression d'être parmi les plus jeunes à St. Louis, parce que l'équipe était plus vieille. Mais à mon année avec la Caroline, je suis entré dans le vestiaire et j'étais instantanément l'un des plus vieux. C'était un nouveau rôle de leader que j'ai aimé. Je veux transposer ça dans le vestiaire à Montréal. J'espère qu'ils vont s'appuyer sur moi et sur Jake Allen, évidemment, qui a aussi une bague. J'ai juste hâte. Je veux être un leader dans le vestiaire comme sur la patinoire. »