À propos du défenseur Noah Juulsen, qui avait subi une série de blessures avant de faire un retour juste avant l'arrêt des activités :
« C'est un individu pour qui j'ai beaucoup de passion. Il a démontré tellement de détermination. Je sais que son nom a été un peu perdu, mais ça n'a pas été facile pour lui. Souffrir de migraine, c'est difficile, mais on a finalement réussi à passer au travers. Il a joué un match avec nous avant l'arrêt des activités, et il a été excellent. Parmi toutes ses tentatives de retour, c'était son meilleur match en deux ans. Il était le Noah Juulsen que je connais. J'étais au Championnat du monde junior avec lui, et j'ai finalement revu le même défenseur. Toutes mes conversations avec lui sont positives parce que cette épreuve est derrière lui. Il est en santé. »
À propos de la profondeur actuelle du Rocket et l'impact qu'elle a sur le développement des espoirs des Canadiens :
« Si tu regardes la profondeur que nous avons en ce moment, c'est une belle profondeur. On a des gars qui ont passé du temps avec le Rocket, qui ont un sentiment d'appartenance à l'équipe, qui comprennent ce que l'on veut faire. Je dois maintenant trouver de la place pour les jeunes comme Jesse Ylonen, Joël Teasdale, Rafael Harvey-Pinard, et Josh Brook parce que nous avons également des gars comme Laurent Dauphin, Yannick Veilleux, Lukas Vejdemo, Joseph Blandisi et Jake Lucchini qui sont plus expérimentés et qui veulent leur temps de glace aussi. C'est un beau défi, et c'est mon travail. Mais ce qui m'excite le plus, c'est que j'aime beaucoup le potentiel de mes jeunes joueurs. Je dois trouver la meilleure façon de travailler avec eux et de leur donner du millage. C'est là que d'avoir des gars comme Kevin Lynch, Xavier Ouellet et Gustav Olofsson, de bons vétérans et de bonnes personnes qui comprennent comment ça fonctionne, ça n'a pas de prix. »
Sur la progression de Ryan Poehling :
« Lorsque tu arrives de la NCAA ou du Junior - ou de tout autre niveau inférieur au hockey professionnel - en tant que jeune homme, l'ajustement que tu devras faire à ton jeu est parfois évident, et parfois subtil. Dans le cas de Ryan, il y a des choses subtiles dans son jeu qu'il doit ajuster. Sans entrer dans trop de détails, ces subtilités ne sont pas si exposées dans le hockey junior ou la NCAA. Mais quand tu joues avec les meilleurs joueurs du monde, ces subtilités s'amplifient tout d'un coup. J'appelle ça l'effet Bambi, où le jeune Bambi qui s'enfuit risque de se faire rattraper. Dans le cas de Ryan, ce n'est pas différent pour lui que pour tous les autres jeunes joueurs. Il a eu un très bon premier match dans la NHL. Mais je pense que c'était une très bonne leçon, et que l'adversité lui a fait du bien. Il est positif et il a une bonne attitude. »
Au sujet de Jesperi Kotkaniemi, qui a joué 13 matchs pour le Rocket en 2019-20, et de sa performance lors des séries dans la bulle :
« Comme tout le monde, j'ai été très impressionné. J'ai vraiment aimé son état d'esprit. J'ai parlé avec lui quelques jours avant le début du camp à Montréal, et je pense que sa mentalité était la bonne dès le début. Je pense que toute l'organisation l'a vu. Il a acquis de l'expérience l'année dernière, et il était prêt. C'est ce qui est amusant à voir. J'ai aimé son engagement physiquement. J'ai trouvé que son jeu en tant que centre polyvalent est devenu très évident lors des séries éliminatoires pour tout le monde. Comme tout le monde, j'ai adoré regarder les matchs et j'étais très excité par KK, par la façon dont il s'est vraiment adapté à l'adversité du hockey des séries. C'était amusant à regarder. »