Le directeur général Marc Bergevin était évidemment fier de cette importante marque de confiance réciproque entre Price et l'organisation des Canadiens.
«Dès mon arrivée ici en 2012, on a identifié que le joueur de concession était Carey Price. Il est exceptionnel. Tous les joueurs de haut niveau sont payés à leur juste valeur, alors c'est pour ça qu'on a pris cette décision avec lui», a-t-il dit quelques heures après l'annonce.
Price aura 38 ans à la fin de son contrat. Si c'est une donnée qui peut faire peur à certains, ce n'est pas le cas des membres de l'organisation du Tricolore, qui ont une pleine confiance en l'éthique de travail de leur gardien numéro un.
«Une des choses qui m'impressionnent le plus de Carey, c'est à quel point il fait attention à lui à l'extérieur de la glace. C'est un gars très discipliné, que ce soit pour son alimentation, son repos, ses traitements, ses étirements avant les matchs, son conditionnement hors glace. Il est très mature, a souligné Stéphane Waite, l'entraîneur des gardiens de but de l'équipe.
«C'est un pro de A à Z et c'est pourquoi la durée du contrat n'est pas inquiétante. On sait que c'est un gars qui fait attention à lui. Et nous aussi, on va faire attention à lui», a ajouté celui qui passe plus de temps avec Price qu'avec son propre fils et son épouse, selon son estimation.
En s'engageant aussi longtemps à Montréal, Price a ainsi démontré sa confiance envers son équipe.
«Les choses commencent à se mettre en place. Je suis très excité d'avoir Karl (Alzner) devant moi. C'est une belle prise. J'aime les transactions qu'on a faites jusqu'à maintenant», a commenté Price, qui a toutefois dit qu'il espérait fort le retour d'Andrei Markov et d'Alexander Radulov, qu'il «détesterait voir partir».