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MONTRÉAL - Après avoir conclu sa 10e saison au printemps, Carey Price est retourné à la maison en Colombie-Britannique pour un repos bien mérité avec son épouse Angela et leur fille âgée d'un an, Liv.

Le gardien de but de 29 ans sera toutefois de retour sous les projecteurs en juin, lors de la remise annuelle des trophées de la LNH, où il sera l'un des trois finalistes au trophée Vézina - c'est la deuxième fois de sa carrière qu'il est en lice pour cet honneur. Ce trophée, qu'il a remporté en 2015 en même temps que le Hart, le Ted Lindsay et le William M. Jennings, est remis au meilleur gardien de but de la Ligue, à la suite d'un vote des directeurs généraux de tous les clubs de la LNH.

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Cette saison, Price a affiché un dossier de 37-20-5 en 62 présences devant le filet, aidant les Canadiens à décrocher le titre de la section Atlantique. Il a terminé l'année à égalité au quatrième rang de la Ligue pour les victoires et à égalité en sixième place pour la moyenne de buts alloués (2,23) et le taux d'efficacité (,923), en plus de réussir trois jeux blancs. Il a également pris part au Match des étoiles de la LNH pour la cinquième fois de sa carrière. Price a ainsi continué de consolider sa place dans l'histoire de l'équipe, dépassant Ken Dryden pour s'emparer seul du troisième rang pour les victoires par un gardien des Canadiens, avec 270.
Signer des victoires à ses 10 premières sorties de la saison - écrivant une page d'histoire de la LNH au passage - l'a certainement aidé à cet égard.
De plus, Price a fait tout ça après avoir aidé Équipe Canada à remporter la Coupe du monde de hockey en septembre.
Pas si mal pour un gardien qui a disputé seulement 12 rencontres en 2015-2016 en raison d'une blessure.
Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu une fois en séries, ce qui lui a laissé un goût amer en quittant la métropole pour l'été.
«Ce sont des sentiments partagés. Chaque fois que tu n'atteins pas ton but, c'est décourageant, a dit Price, qui a présenté un dossier de 2-4 lors du premier tour des séries alors que les Canadiens se sont inclinés devant les Rangers de New York, même si le cerbère a affiché une excellente moyenne de buts alloués de 1,86.
«Il faut donner du crédit à l'autre équipe. Ils ont très bien joué défensivement. Hank [Henrik Lundqvist] a bien joué. Je pense qu'on doit juste trouver une façon de générer un peu plus d'attaque. Ça aurait fait la différence.»
Comme le reste de ses coéquipiers, Price avait évidemment des attentes très élevées avant le début de la série contre les New-Yorkais, en raison de tout ce que son équipe avait accompli entre la mi-octobre et le début du mois d'avril. Il voyait un groupe motivé à réaliser de grandes choses au moment le plus important de la saison. Alors quand est venu le temps pour tout le monde de ranger son équipement et partir chacun de son côté après seulement six matchs, ç'a fait très mal.

«On a beaucoup de caractère dans cette équipe. On a une belle chimie. Ç'a été une des années où j'ai eu le plus de fun ici avec cette bande de gars. C'est l'un des aspects les plus décevants, a dit Price su sujet de l'élimination prématurée en séries.
«On avait ici un groupe qui aurait pu le faire, mais on n'y est pas arrivés.»
Malgré tout, l'ancien cinquième choix au total au repêchage de la LNH est persuadé que les Montréalais ne sont pas si loin de connaître du succès en séries.
«On a plusieurs gars qui ont bien joué en séries, beaucoup de jeunes joueurs comme Lehky [Artturi Lehkonen]. On a un bel avenir», a souligné Price, en faisant référence aux impressionnantes performances de l'attaquant de première année à sa première expérience en séries éliminatoires.
«On voit que les gars gagnent de l'expérience et chaque année d'expérience de plus est bien.»
Price parle peut-être au futur, mais le septuple vainqueur de la Coupe Molson n'a plus qu'une seule année à écouler à son présent contrat. Il ne peut signer une nouvelle entente avant le 1er juillet, mais est-ce que le gardien étoile se voit célébrer la fête du Canada en apposant sa signature au bas d'un contrat?
«J'aime jouer ici. Je suis certain qu'ils trouveront une solution. Comme je l'ai dit, je veux rester ici. Je sais qu'on va trouver une façon d'assembler tous les morceaux et amener un championnat ici», a dit Price, qui en sera, en 2017-2018, à la dernière année d'une entente de six ans.

D'ici là, le numéro 31 des Canadiens profite de la vie dans la vallée d'Okanagan avec ses deux plus grands fans à ses côtés.
«C'est bien de décompresser et d'aller jouer au golf [à Kelowna]. Je passe du temps avec ma fille et ma femme. Je fais juste profiter de ma paternité», a conclu Price.