Cette saison, Price a affiché un dossier de 37-20-5 en 62 présences devant le filet, aidant les Canadiens à décrocher le titre de la section Atlantique. Il a terminé l'année à égalité au quatrième rang de la Ligue pour les victoires et à égalité en sixième place pour la moyenne de buts alloués (2,23) et le taux d'efficacité (,923), en plus de réussir trois jeux blancs. Il a également pris part au Match des étoiles de la LNH pour la cinquième fois de sa carrière. Price a ainsi continué de consolider sa place dans l'histoire de l'équipe, dépassant Ken Dryden pour s'emparer seul du troisième rang pour les victoires par un gardien des Canadiens, avec 270.
Signer des victoires à ses 10 premières sorties de la saison - écrivant une page d'histoire de la LNH au passage - l'a certainement aidé à cet égard.
De plus, Price a fait tout ça après avoir aidé Équipe Canada à remporter la Coupe du monde de hockey en septembre.
Pas si mal pour un gardien qui a disputé seulement 12 rencontres en 2015-2016 en raison d'une blessure.
Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu une fois en séries, ce qui lui a laissé un goût amer en quittant la métropole pour l'été.
«Ce sont des sentiments partagés. Chaque fois que tu n'atteins pas ton but, c'est décourageant, a dit Price, qui a présenté un dossier de 2-4 lors du premier tour des séries alors que les Canadiens se sont inclinés devant les Rangers de New York, même si le cerbère a affiché une excellente moyenne de buts alloués de 1,86.
«Il faut donner du crédit à l'autre équipe. Ils ont très bien joué défensivement. Hank [Henrik Lundqvist] a bien joué. Je pense qu'on doit juste trouver une façon de générer un peu plus d'attaque. Ça aurait fait la différence.»
Comme le reste de ses coéquipiers, Price avait évidemment des attentes très élevées avant le début de la série contre les New-Yorkais, en raison de tout ce que son équipe avait accompli entre la mi-octobre et le début du mois d'avril. Il voyait un groupe motivé à réaliser de grandes choses au moment le plus important de la saison. Alors quand est venu le temps pour tout le monde de ranger son équipement et partir chacun de son côté après seulement six matchs, ç'a fait très mal.