cms-evans-FR

MONTRÉAL -- Après une deuxième année professionnelle au sein du Rocket de Laval et des Canadiens, l'attaquant Jake Evans s'est entendu sur une prolongation de contrat de deux ans terminant à la fin de la saison 2021-2022. Mercredi, Evans s'est entretenu avec les médias via Zoom afin de discuter de son entente et de sa carrière jusqu'ici.
Voici une sélection de ses meilleures citations de la journée.

Après avoir rejoint les Canadiens au début du mois de février, Evans a accumulé 13 matchs d'expérience dans la LNH avant de participer à six matchs d'après-saison avec Montréal. Voici ce que le natif de Toronto a retenu de cette expérience en séries :
« C'était super. Je pense que, personnellement, j'ai appris à quel point on ne peut pas faire d'erreurs à ce niveau-là; tout le monde en profitera. On apprend l'intensité et on apprend ce qu'il faut pour gagner. Je pense que l'équipe s'est bien débrouillée. On a montré beaucoup de choses, mais on a aussi vu ce qu'il faut faire pour gagner. Vous pouvez le voir maintenant, en regardant les séries éliminatoires, ce que ces gars font et ce qu'ils sacrifient pour gagner la coupe. J'ai fait beaucoup de progrès, cette année, individuellement et pour l'équipe. Je pense que c'était une excellente expérience. »
L'entraîneur-chef, Claude Julien, a employé Evans principalement au centre pour la majeure partie de son premier passage dans la LNH, et la recrue affirme que c'est un rôle qu'il apprécie :
« Le jeu du centre comporte un peu plus de responsabilités, surtout avec les mises au jeu et la couverture défensive. Je dois être plus responsable, mais j'apprécie vraiment ces moments. Je suis fier de gagner ces grosses mises au jeu et de faire des jeux défensifs, donc si je peux le faire, c'est une grande opportunité pour moi. »
Evans a remporté 51,8% de ses mises au jeu durant la saison et 44,4% de celles qu'il a effectuées en séries. D'impressionnants pourcentages d'efficacité pour un jeune de 24 ans sans expérience préalable dans la LNH. Le centre a révélé ce qu'il entend faire pour s'améliorer, tout en reconnaissant da contribution de certains anciens et actuels coéquipiers à son succès :
« Je crois que lors de beaucoup de mises au jeu, c'est une question de force. Chaque année, j'essaie de devenir de plus en plus fort, et c'est ce que je vais faire pendant la [saison morte]. Et simplement de répéter, d'avoir pu affronter des gars comme Nate Thompson avant qu'il ne soit échangé et des gars comme Phil[lip] Danault -- qui est excellent pour les mises au jeu --, c'est un bon entraînement. Je pense que ça m'a vraiment aidé pour les matchs. »

Jake Evans sur sa prolongation de contrat de deux ans

Choix tardif au Repêchage 2014 de la LNH, Evans a été sélectionné au septième tour (207e au total) par Montréal, mais le joueur de 6 pi 1 po et 181 lb a profité de l'occasion pour se développer à son propre rythme et pour faire taire les sceptiques :
« À mes yeux, je crois que le fait d'avoir été repêché au septième tour a pratiquement été une bénédiction. Ça m'a enlevé une grande pression des épaules et j'ai pu y aller à mon rythme. Puis, en allant à l'école, je me suis simplement concentré sur m'améliorer chaque année. Une fois que j'ai eu signé mon premier contrat, j'ai juste gardé en tête que je voulais progresser chaque année et continuer. En étant un choix de septième tour, il n'y a pas grand monde qui attend quoique ce soit de toi, mais c'est une belle surprise si tu performes bien. C'est la mentalité que j'avais : continuer à travailler fort, continuer de m'améliorer. C'est aussi plaisant de savoir que tu peux prouver aux gens qu'ils avaient tort et connaître une bonne carrière dans la LNH. »
Avant de passer chez les pros, Evans a joué pour le Fighting Irish de l'Université Notre Dame où il a enregistré presque un point par match. Selon lui, c'est grâce à son passage à l'université qu'il est devenu le joueur qu'il est aujourd'hui :
« Je pense que c'était très important pour mon développement. Quand je suis arrivé là-bas, je ne pensais qu'à marquer. J'étais un enfant, je n'étais pas mature du tout. Mais au fur et à mesure, j'ai été mis dans des situations auxquelles je ne m'attendais pas. J'ai commencé à prendre des mises au jeu importantes, je jouais en désavantage numérique. Et en dehors de la glace, je passais beaucoup de temps dans le gym, je me concentrais sur mes études, et j'ai appris à vivre seul. L'université a joué un grand rôle dans mon développement. »