Joel_Armia

MONTRÉAL - Joel Armia et sa copine, Emilia Harjunen, ont récemment accueilli un tout nouveau membre de la famille dans leur appartement du centre-ville de Pori.

Le couple finlandais est allé chercher leur chiot adoré, Otso, la semaine dernière près de Turku. Il s'agit d'un chien d'eau romagnol (Lagotto Romagnolo) âgé de deux mois.

« On parle d'avoir un chien depuis environ quatre ans, mais je dirais qu'on a vraiment commencé à regarder plus sérieusement après les dix premiers matchs cette saison et on a décidé d'en avoir un », a dit Armia, qui est retourné dans sa ville natale environ deux semaines après l'interruption des activités dans la LNH le 12 mars dernier. « Les amis d'Emilia ont la même race de chien, alors on a décidé de faire comme eux. Ce sont de beaux chiens et ils sont amusants. »

Mais qu'est-ce qui rend Otso particulièrement spécial? Selon l'American Kennel Club (AKC), le chien d'eau romagnol est « un travailleur acharné et une véritable force de la nature ». Il s'agit d'une race de chien originaire d'Italie qui est reconnue pour détecter les champignons comestibles sous terre.

L'AKC affirme même que le chien d'eau romagnol est « le seul chien de race pure au monde reconnu comme un chercheur de truffes spécialisé ».

Mais Armia et Harjunen apprécient vraiment son comportement énergique et affectueux.

« C'est un peu comme si chaque fois que je joue avec lui et que je m'occupe de lui, j'oublie tout le reste durant un instant. C'est amusant de le voir se promener dans la maison. Il n'y a que du positif », a mentionné Armia. « Il nous suit partout où on va, d'une pièce à l'autre. C'est plutôt cool. Il semble qu'il pourrait être très intelligent aussi, alors espérons-le. »

Le nom Otso est assez distinctif. Ça signifie «ours», en finnois, et les Otso sont également appelés les «Rois de la forêt» dans la mythologie finlandaise.

Joel Armia et son chien d'eau romagnol, Otso

Lorsque l'ailier droit âgé de 26 ans ne passe pas du temps avec son chiot, il s'entraîne pas trop loin.

Il s'entraîne dans une salle à environ 10 minutes de sa maison et chez ses parents.

« J'ai un petit garage dans lequel le père d'Emilia a construit une salle d'entraînement. Il vend des équipements de gym, ce qui m'aide. On a beaucoup d'équipements. Je m'entraîne seul et je suis les programmes de notre personnel à Montréal. C'est bien d'avoir un rythme d'entraînement normal. Je dirais que le gym a tout ce dont j'ai besoin, mais j'utilise également mon imagination », a expliqué Armia. « Chez mes parents, j'ai aussi un outil pour pratiquer mes tirs et mon maniement de rondelle. J'ai cette installation depuis toujours. C'est à cet endroit que j'ai passé une grande partie de mon enfance. »

Le vétéran de six saisons dans la NHL profite aussi du plein air pour rester en forme, tant physiquement que mentalement, en courant dans les bois et en profitant de l'air frais.

Il est affamé après avoir réalisé des sommets personnels en carrière grâce à 16 buts et 30 points en 58 matchs. Il est impatient de poursuivre sur cette lancée lorsque le hockey reprendra.

« C'était une bonne saison, mais honnêtement, je voulais faire encore mieux. C'est probablement une bonne chose que je souhaite en faire plus et je continue de m'entraîner avec cette mentalité », a insisté Armia. « Je veux être meilleur. On ne sait pas vraiment ce qui va se passer avec la situation actuelle, alors on ne peut qu'attendre et voir. Je fais juste les mêmes choses qu'à l'habitude en m'entraînant et en tirant des rondelles. »

En plus de s'amuser avec Otso dans ses temps libres, l'ancien choix de premier tour joue à «Call of Duty: Warzone» avec certains de ses amis quand le temps lui permet.

Il est vraiment accro au jeu vidéo en ce moment.

« On perd parfois la notion du temps quand on s'amuse trop à jouer », a plaisanté Armia. « Je ne sais pas combien d'heures je passe à jouer, mais parfois c'est beaucoup trop. »

Les succès de Netflix comme «Money Heist» et la nouvelle saison de «Ozark» ont tenu l'attaquant des Canadiens bien occupé.

« J'aime beaucoup cuisiner. On a le temps pour cuisiner. J'aime beaucoup la nourriture. J'aime beaucoup les pizzas faites maison. Une bonne pizza margherita. On a fait une pizza au chou il y a quelques jours. Je n'ai pas de sorte préférée », a révélé Armia. « On change beaucoup de recette. On regarde ce qu'on a dans le frigidaire et on utilise les ingrédients qui s'y retrouvent. À mon chalet, on fait des pizzas sur le feu et c'est génial. »

Bien que Jesperi Kotkaniemi, originaire de Pori, ne se joigne pas de sitôt à Armia et Harjunen pour le dîner en raison des règles de distanciation sociale, ils se sont vus à plusieurs reprises.

« C'est très similaire à lorsqu'on rencontre les autres gens, un petit «salut», a mentionné Armia. « Même lorsque je vois ma famille, je ne reste pas trop longtemps. Je les vois juste un peu. »