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VANCOUVER - Avant la séance d'entraînement des Canadiens au Rogers Arena vendredi après-midi, le directeur général Marc Bergevin a répondu à une variété de questions des médias présents.

Relativement à son récent séjour en Russie pour rencontrer l'espoir du Tricolore Alexander Romanov, Bergevin a indiqué que les probabilités étaient élevées que le défenseur s'amène à Montréal la saison prochaine.
Bergevin a vu le jeune homme de 19 ans disputer deux matchs avec le CSKA Moscou de la KHL et il s'est dit impressionné par ses performances.
« J'ai aimé ce que j'ai vu. Il n'est pas le genre de joueur qui va présenter des statistiques offensives élevées, mais il va fermer les espaces sur la patinoire et il effectue une bonne première passe. Il est agressif, il limite les options et l'espace de ses adversaires. Il est intelligent et il garde les attaquants de l'autre équipe hors de l'enclave », a indiqué Bergevin, qui a réclamé Romanov au deuxième tour et au 38e rang du Repêchage de la LNH en 2018. « C'est un jeune joueur pour la KHL et je le vois bien transférer ses aptitudes dans la LNH. L'attente ne sera plus très longue. Je le vois à Montréal l'an prochain. »

Alexander_Romanov

Bergevin a confirmé avoir rencontré le père et agent de Romanov pour discuter de l'avenir du jeune homme et il en est sorti confiant que « le jeune veut porter l'uniforme des Canadiens de Montréal. »
Bergevin a aussi été questionné à propos d'un autre des grands espoirs de l'organisation, soit le gardien de 20 ans Cayden Primeau, qui a brillé devant la cage des siens à l'occasion de son premier rappel avec le grand club.
Primeau a démarré deux rencontres, il a signé sa première victoire dans la LNH et a affiché une moyenne de buts alloués de 2,52 un pourcentage d'arrêt de .931 pendant son séjour.
Samedi matin, Primeau a été retourné au Rocket de Laval de la Ligue américaine. Bergevin croit que c'est la bonne décision à prendre pour son développement à long terme.
« C'est un jeune gardien alors il doit accumuler les matchs et l'expérience. Le meilleur endroit pour cela est à Laval », a expliqué Bergevin sur la décision de retourner l'ancien de l'Université Northeastern au sein de la formation pilotée par Joël Bouchard. « S'entraîner dans la LNH est bon pour lui, mais c'est encore mieux de se retrouver dans des situations de match. Il a besoin de prendre de l'expérience et de voir des rondelles. »

Entre temps, Bergevin a indiqué que Charlie Lindgren aura l'occasion de jouer.
« Charlie a bien fait à Laval alors il aura sa chance », affirme Bergevin à propos du gardien de 25 ans originaire de Lakeville au Minnesota qui présente une fiche de 7-6-2 à Laval cette saison. « Nous comptons lui offrir l'occasion de performer. »
Appelé à commenter le travail de ses vétérans, Bergevin ne tarissait pas d'éloges à l'endroit du capitaine Shea Weber et de son adjoint Brendan Gallagher.
Quand on évoque le jeu remarquable et la production du numéro 6, le directeur général rayonne fierté.
« Quand Shea Weber est en santé, il est tout un morceau. Il est solide comme le roc et il a été excellent pour nous sur la patinoire comme à l'extérieur, a indiqué Bergevin à propos de la production de 10 buts et 27 points en 33 matchs de Weber cette saison. « Il est utilisé dans toutes les situations importantes. Il amasse du temps de glace de qualité contre les meilleurs joueurs, il évolue en désavantage numérique, sur l'attaque à cinq et ailleurs. Il est un élément très important de notre groupe. Même quand on ne voit pas son nom dans la colonne des pointeurs, il nous aide à gagner. Il rend notre équipe meilleure. Son leadership et l'influence qu'il a sur la culture de l'organisation sont incomparables. »

Comme dans le cas de Weber, Gallagher est un travailleur infatigable. Il mène l'équipe avec 14 buts et il est troisième de la formation avec 26 points, soit un de moins que Weber et deux de moins que l'actuel meneur à ce chapitre, Tomas Tatar.
« C'est un gars qui a besoin de peu d'attention et qui rapporte beaucoup. Chaque soir, chaque présence sur la patinoire, vous savez à quoi vous attendre et il avance toujours à 150 pour cent, dit Bergevin. Il entraîne ses coéquipiers au cœur de la bataille. C'est ce qui définit Brendan Gallagher. »

Au milieu de toutes les bonnes choses que Bergevin voit de son groupe, il reste quelques éléments qui le préoccupent.
La fiche de l'équipe de 8-8-3 au Centre Bell, comparativement à 7-4-3 sur la route, n'a rien pour le réconforter.
« Je ne sais pas pourquoi, mais nous jouons mieux à l'extérieur qu'à la maison. C'est quelque chose que nous devons corriger, a insisté Bergevin. Sommes-nous plus stressés à la maison? Est-ce qu'on tient le bâton trop serré pour tenter de faire le beau jeu? Je ne sais pas pourquoi, mais nous devons faire mieux. »

Conférence de presse de Marc Bergevin à Vancouver

Bergevin a aussi identifié le jeu des unités spéciales et les questions d'irrégularité.
« Notre jeu en désavantage numérique doit s'améliorer. Notre attaque à cinq a été plutôt constante depuis le début de la saison, mais nous devons mieux faire quand nous sommes en infériorité numérique, ajoute Bergevin. Pour que nous restions dans la lutte et que nous accédions aux séries éliminatoires, nous devons être plus réguliers. Ce sont les domaines où j'aimerais que l'on s'améliore. Nous sommes où je nous voyais, soit à lutter pour une place en séries éliminatoires. C'est exactement là que notre équipe se trouve en ce moment. »