Le changement devant la cage des Canadiens marque le premier départ du gardien américain avec Montréal, lui qui participera potentiellement à deux douzaines de matchs cette année.
« Si ton gardien peut jouer au moins 20 à 25 matchs, je crois que c'est raisonnable et ça donne un peu de repos à ton autre gardien », a expliqué Julien. La saison dernière, Carey Price a cumulé un total de 66 matchs, un sommet en carrière. « Parfois, ça dépend de comment vont les choses, mais voilà les chiffres que l'on vise, même si on ne les atteindra peut-être pas. Pendant la saison, on se retrouve dans certaines situations où l'on doit envoyer un gardien plus qu'un autre, mais c'est pour ça qu'il faut savoir s'ajuster, en tant qu'entraîneur. »
Kinkaid a fait bonne figure en calendrier préparatoire, notamment lorsqu'il a réussi 34 arrêts pour blanchir les Sénateurs d'Ottawa, le 21 septembre.
« Tu ne reçois jamais assez de mérite pour jouer ce rôle, c'est un rôle dur à jouer. Tu ne joues pas très souvent et les entraînements deviennent tes matchs », a poursuivi l'entraîneur des Canadiens. « Ensuite, quand tu te fais appeler, on s'attend à ce que tu sois vraiment bon, pour aller chercher quelques points pendant que ton numéro un se repose. »
Avec l'un des meilleurs sur qui prendre exemple, Kinkaid devrait être bien préparé à compléter ses tâches.
« En ce moment, il a l'opportunité d'être avec Carey, et il a probablement déjà appris beaucoup juste en le regardant jouer chaque soir. »
Monsieur plateaux
Quatre jours après avoir célébré son 35e anniversaire, un jour de match à Toronto, l'attaquant Nate Thompson aura une autre raison de festoyer, cette fois à Buffalo.
Le vétéran de treize saisons dans la LNH se dirige vers un 700e match en carrière.
« C'est assurément un plateau important pour moi, d'être capable de jouer autant de matchs dans cette Ligue et de jouer encore », a admis Thompson. « C'est de toute évidence un privilège et, oui, j'en suis fier. J'aimerais en jouer encore beaucoup plus. »