Brendan_Gallagher

VANCOUVER - L'entraîneur-chef Claude Julien n'apportera qu'un seul changement à sa formation, mardi soir.

Après avoir regardé les huit dernières rencontres depuis la passerelle de presse alors qu'il était laissé de côté, Mike Reilly disputera un premier match depuis le 28 novembre contre les Devils du New Jersey.
Le défenseur de 26 ans admet qu'il ne s'attendait pas à être inactif pour une période prolongée et s'est dit surpris de la situation.
« Ç'a été un peu frustrant, ces deux dernières semaines et demie. J'étais assurément un peu surpris quand j'ai été sorti de la formation », a dit Reilly, que l'on verra aux côtés de la recrue Cale Fleury face à Vancouver. « La seule chose que je puisse contrôler, c'est le fait de venir à l'aréna tous les jours et de venir pour travailler. Peu importe quand je reviens, je dois être prêt. Je dois me servir de ces entraînements et ces séances d'avant-match quand je ne joue pas pour essayer de m'améliorer, demeurer prêt et préserver un bon rythme. »

Reilly sur son retour dans la formation à Vancouver

Afin qu'on le laisse sur la glace plutôt que de côté, l'ancien de l'Université du Minnesota sait qu'il ne peut jouer du hockey hésitant.
C'est quelque chose que l'entraîneur-adjoint Luke Richardson lui répète, ainsi qu'au reste du corps défensif, constamment.
« Le message des entraîneurs, à mon endroit et celui de plusieurs gars, c'est de tuer les jeux, d'aller rapidement sur les gars et de ne pas être hésitants. Je pense que c'est un conseil qui peut servir partout sur la glace », a expliqué Reilly, qui a récolté quatre mentions d'aide en 11 matchs cette saison. « Si tu es hésitant, tu ne déplaces probablement pas tes pieds immédiatement et tu ne refermes pas le jeu aussi rapidement que tu devrais. »
Pendant que Reilly se réjouit d'être de nouveau déployé par ses entraîneurs, Brendan Gallagher est particulièrement excité de jouer sur sa terre natale.
Il s'agira de son septième match en carrière au Rogers Arena, et de jouer devant ses proches le comble encore de joie.
« C'est toujours aussi génial. Tu arrives ici quelques jours avant, tu passes un peu de temps en famille et t'as l'occasion de voir quelques amis que tu ne vois pas souvent. Et t'as la chance de jouer devant eux », a dit Gallagher, un ancien des Giants de Vancouver (WHL) qui réside à Tsawwassen, en Colombie-Britannique, durant la saison morte. « Tu espères pouvoir quitter l'aréna avec un sourire sur le visage, sachant que tu les as rendus fiers. »

Un premier but au domicile des Canucks ferait certainement sourire ses parents et sa famille, bien entendu, tout comme une victoire et deux points pour amorcer le voyage de quatre matchs dans l'Ouest canadien.
« On doit mener le bateau ici et retrouver le chemin de la victoire », a insisté Gallagher en faisant référence à la défaite de 2-1 subie samedi contre les Red Wings de Detroit, au Centre Bell. « On sait que c'est très difficile d'arriver dans ces endroits et de trouver une façon de récolter deux points. C'est un défi. C'est ce qu'il faut faire. »

Brendan Gallagher sur le fait de jouer à Vancouver

Julien sait que les Canucks représentent un redoutable ennemi armé jusqu'aux dents, muni d'atouts tels que les attaquants Elias Pettersson et Brock Boeser, ainsi que le défenseur Quinn Hughes.
Ils ont tous trois contribué à hisser Vancouver au quatrième rang des avantages numériques les plus prolifiques de la Ligue.
« Ils ont une équipe très talentueuse. Suffit de les regarder jouer; ils savent marquer des buts. Leur avantage numérique est extrêmement bon, a dit Julien. Ils ont une jeune équipe qui s'en va dans la bonne direction. On sait quel genre de défi ça représente pour nous. C'est ce que je perçois de cette équipe : une bonne vitesse, du talent et elle est très dangereuse à l'attaque. »