Il y a beaucoup à aimer dans le jeu de Thomas Bordeleau. Mais commençons par mettre quelque chose au clair : oui, il s'agit du deuxième joueur figurant dans cette liste à être le fils d'un ancien des Canadiens. Et, oui, vous risquez de prendre un coup de vieux.
Bien qu'il soit né au Texas alors que son père, Sébastien, jouait avec les Aeros, le développement de Bordeleau s'est fait au sein du programme de hockey bantam du Québec.
L'un des espoirs les plus intrigants du Repêchage, Bordeleau repose sur une impressionnante vitesse pour générer une offensive en entrée de territoire, une qualité qui agrémente son excellente vision et sa fantastique fabrication de jeu.
À 5 pi 9 po, sa grandeur en a alarmé certains, mais considérant que le nom d'Anthony Beauvillier retentit chaque fois que l'on fait mention du potentiel de Bordeleau, ce serait une erreur que de juger ce livre par sa taille.
Comme à l'habitude, les recruteurs souhaitent voir plus de constance de sa part, surtout à 5-contre-5, un aspect qu'il pourra améliorer une fois qu'il aura rejoint les rangs de l'Université du Michigan. Mais en tant que potentiel choix de milieu de tour, Bordeleau répond à tous les critères.
« Il a d'excellentes mains, affirme Sanderson. Il a un très, très bon maniement du bâton et il a un superbe sens du hockey. »