Patch-Kunitz

MONTRÉAL - Les Canadiens auraient pu avoir un sort différent mercredi, mais ils n'ont su profiter de leurs chances face aux Penguins.

Un peu comme ce fut le cas lundi à Détroit, les hommes de Michel Therrien ont été incapables d'imposer leur rythme mercredi. Après avoir vu Matt Murray être déjoué à sept reprises à sa dernière sortie, ils ont testé le gardien adverse quelques fois en première période et sont passés près de tromper sa vigilance à quelques occasions. Mais à chaque fois, la rondelle n'a jamais complété sa course dans le filet.
Ces chances de marquer auraient pu changer le cours de la partie puisque les Penguins de leur côté ont profité de leurs chances. Et lorsque le Tricolore connait des ennuis depuis deux matchs à trouver le fond du filet, les chances de l'emporter - face aux champions en titre du circuit de surcroît - diminuent grandement.

« Nous devons trouver un moyen de générer de l'offensive. Ça n'a pas été le cas depuis deux parties. Je ne sais pas pourquoi. Nous devons être confiants avec la rondelle et effectuer des jeux lorsqu'elle se présente. On dirait que nous sommes incapables de le faire et le résultat est seulement un petit nombre d'opportunités », a souligné Max Pacioretty, en référence aux récoltes de zéro et un but marqué lors des deux derniers matchs du Tricolore.
Si le manque d'offensive s'est fait sentir au cours des deux premiers matchs des Montréalais depuis le début de la semaine, le nombre de buts qu'ils ont accordé dernièrement à leurs adversaires n'a pas diminué pour autant. À ses six dernières sorties, le Bleu-Blanc-Rouge a concédé 24 buts aux équipes adverses, quatre de ces matchs se sont soldés par une défaite.
Les joueurs du Tricolore sont conscients que la solution ne viendra pas en changeant le plan établi, même si la situation est frustrante pour eux.
« C'est une chose sur laquelle nous devrons porter attention et on doit la corriger. C'est bien de pousser la note et de vouloir marquer des buts, mais nous ne pouvons le faire si c'est au détriment de notre jeu défensif, a indiqué Jeff Petry, au terme d'une soirée où il a terminé avec un différentiel de moins-2. Tout le monde veut contribuer pour marquer. Mais lorsque ça ne se produit pas, c'est frustrant. »
Comme l'a mentionné Petry, la situation actuelle commence à peser lourd chez les Canadiens. Par contre, personne n'appuie sur le bouton de panique parce qu'il reste encore beaucoup de hockey à disputer, dont un programme double à l'horizon vendredi et samedi.

Malgré les résultats décevants dernièrement, plutôt que de se laisser abattre, ils savent qu'ils sont les seuls qui peuvent régler la situation. Par contre, ils se doivent de le faire sans tarder pour éviter que les choses ne dégénèrent.
« Il n'y avait rien qui marchait et ils gagnaient plus de batailles et de courses pour la rondelle. Au bout du compte, l'équipe qui va remporter plus de batailles et de courses pour la rondelle va avoir plus de chances de marquer et c'est ça qui s'est produit ce soir. Il ne faut pas devenir frustrés parce qu'il reste encore beaucoup de matchs à la saison et il y en a beaucoup qui s'en viennent bientôt. Il faut regarder les erreurs et les corriger le plus vite possible », a conclu Mark Barberio.