paul-byron-panthers-2017-09-29

MONTRÉAL - Reconnus pour créer des étincelles pour les Canadiens, Paul Byron et Andrew Shaw ont rempli leurs rôles à la perfection vendredi.

À leur façon, les deux petits attaquants ont toujours su provoquer des choses sur la patinoire. Habituellement, Byron le faisait en marquant à la suite d'une échappée et Shaw en dérangeant ses adversaires. Dans la victoire de 3 à 1 du Tricolore sur les Panthers, ce fut presque la même chose, mais ils ont également inversé de rôle à l'occasion.
Évoluant au sein du même trio en compagnie de Phillip Danault pour la première fois du camp, les comparses ont bourdonné en zone offensive autour du filet du Roberto Luongo toute la soirée. Si c'est Byron qui s'est le plus distingué avec une récolte de deux buts, l'attaquant ontarien admet que la familiarité qui existait déjà entre eux a joué un très grand rôle dans les résultats de vendredi.
«On a une très bonne chimie ensemble. On a joué ensemble durant beaucoup de matchs l'année dernière. On est trois gars qui travaillent fort. On savait qu'on avait une chance de jouer ensemble ce soir et on a fait le mieux qu'on pouvait. Tout le monde a très bien joué. L'équipe s'est très bien battue. C'est avec cet effort que nous avons besoin de jouer. C'est pour ça que nous avons gagné», a indiqué Byron, qui a notamment inscrit son deuxième filet de la soirée en infériorité numérique.

L'auteur de 22 buts en 2016-2017 n'a pas seulement démontré qu'il semblait avoir retrouvé ses repères vendredi, il a également fait preuve de hargne en ne reculant pas face à Vincent Trocheck en troisième période, se méritant même un court de quatre minutes au cachot. D'ailleurs, les arbitres ont souvent eu recours à leur sifflet lors de ce troisième vingt, alors qu'ils ont décerné 48 minutes de punition en fin de rencontre.
Cette détermination venait du fait que les Canadiens voulaient à tout prix remporter ce match et qu'ils ne se laisseraient pas intimider face à une équipe composée en très grande majorité de ce qu'aura l'air les Panthers en ouverture de saison.
Même si c'était encore qu'un match préparatoire, les joueurs du Bleu-Blanc-Rouge souhaitaient à tout prix mettre leur fiche de 0-6 derrière eux.
«[Les arbitres] auraient pu calmer les choses s'ils avaient décerné plus de pénalités plus tôt, mais ça arrive. C'est le hockey, c'est amusant et on aime tous ça. C'est pour ça qu'on pratique ce sport», a admis Andrew Shaw, qui a marqué le but d'assurance en début de troisième période, en plus d'obtenir une aide sur le premier but de Byron.
«Quand on regarde notre fiche, ce n'est que la présaison, mais on n'avait pas encore de victoire, a-t-il poursuivi. Quand on se présente, qu'on lutte constamment, qu'on compétitionne avec cette passion et qu'on démontre du caractère, c'est bon à voir.»

Avec encore une partie préparatoire à jouer, samedi soir contre les Sénateurs d'Ottawa au Centre Bell, l'entraîneur-chef Claude Julien a mentionné à la suite de son point de presse qu'il présenterait une formation pas mal similaire à celle qu'il utilisera jeudi prochain, lors du match d'ouverture à Buffalo. Plusieurs postes sont encore en jeu et les candidats potentiels bénéficieront d'une dernière chance de se faire valoir.
Mais la performance de vendredi a prouvé que lorsque l'intensité et l'enjeu augmentent, les résultats sont différents de ceux présentés depuis deux semaines. Ce qui est encourageant à l'aube de la première partie du calendrier régulier.
«Il fallait démontrer de l'intensité. On n'a plus la mentalité de la présaison, il ne reste qu'un match à disputer. Pour notre groupe, on se devait changer de mentalité. On doit jouer du bon hockey et on doit montrer qu'on sera prêt à jouer lorsque le premier match arrivera», a conclu Byron.