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MONTRÉAL - Voici quelques faits à retenir de la défaite de 2-1 de samedi soir aux mains des Red Wings de Detroit, au Centre Bell.

Un lent départ qui frappe rapidement
Bien que les Canadiens soient passés près de voler un minimum d'un point aux Wings en inscrivant un but tard en troisième, les joueurs s'entendaient tous pour dire qu'ils auraient dû amorcer le match plus fermement contre la dernière équipe au classement, cette saison.
« Chaque équipe représente un défi; il n'y a pas de soirées faciles dans cette Ligue. Tu as beau dire ce que tu veux, si tu ne joues pas assez bien, tu ne gagneras pas. Et, ce soir, même si on a fait plus de tirs, ils ont probablement été la meilleure équipe », a admis Brendan Gallagher, qui a vu sa séquence de cinq matchs avec au moins un point prendre fin samedi. « La plupart de nos occasions venaient de l'extérieur. On n'a pas eu suffisamment d'opportunités de marquer de qualité, et on n'en a pas profité. »
Son compagnon de trio, Phillip Danault, était du même avis que son ailier droit. Il a ajouté que les nombreuses pénalités des Canadiens - six, pour être exact - n'ont pas aidé, non plus.
« Ils ont marqué leur deuxième but en avantage numérique. Donc c'est sûr que ça a fait mal, mais il faut trouver un moyen, même si on attrape des deux (minutes) d'aller chercher le match », a souligné Danault, qui a cumulé 18min9s de temps de glace et trois tirs au but. « Je n'ai pas trouvé qu'on a abandonné malgré ça et j'ai trouvé qu'on a eu quand même de bonnes chances, mais effectivement je pense qu'ils sont sortis plus forts que nous en première période. »
Un manque d'appétit
Si le départ au ralenti était un symptôme, le manque d'appétit des Canadiens était certainement la cause du dénouement négatif du dernier match à domicile de la décennie.
« Je pense qu'on n'a pas assez monté au filet. Oui, Jonathan [Bernier] a bien joué, mais on n'était pas assez présents, on n'était pas assez affamés autour du but », a partagé Danault au sujet du gardien des Red Wings, qui a réalisé 42 arrêts dans la victoire des siens. « Ce qu'ils ont fait de mieux, c'est qu'ils sont sortis plus forts que nous, ils avaient beaucoup de vitesse, ils avaient faim et ils ont eu une meilleure première période que nous. »
L'entraîneur-chef Claude Julien partageait les propos de Danault, mais, de son point de vue, sa troupe manquait de détermination dans plus de départements que seulement celui des buts.
« C'est sûr qu'on a raté de bonnes occasions de marquer. Il faut donner crédit au gardien de l'autre côté qui a été très bon, mais, en même temps, il faut se regarder aussi et se demander ce qu'on aurait dû faire un peu mieux. Dans les situations de bagarres pour la rondelle, on était plus ou moins doux. On aurait dû jouer un petit peu plus durement. Éventuellement, quand tu joues de cette façon-là, tu joues avec le feu. On a pris trois mauvaises pénalités en zone offensive. Les pénalités, c'étaient des pénalités. Je n'ai pas trouvé qu'on était vraiment à point, ce soir. On joue bien sur la route, mais on doit s'améliorer à domicile. Ce n'est pas acceptable qu'on joue pour .500 à domicile. »
Rédemption dans l'Ouest
Les Canadiens se rendront à Vancouver dimanche afin de se préparer pour un voyage de quatre matchs dans l'Ouest canadien. Ils rentreront à la maison pour Noël et repartiront en Floride après la courte pause des Fêtes. L'équipe a hâte de profiter de l'occasion pour tisser des liens, se regrouper et possiblement terminer l'année sur une note positive.
« C'est toujours plaisant de voyager, de rassembler les gars et de passer plus de temps ensemble. On a hâte », a affirmé Tomas Tatar, qui a marqué le seul but du Tricolore et a du même coup prolongé à quatre sa série de matchs avec au moins un point. « Ce sera vraiment difficile. Chaque match sur la route est une bataille, donc ce seront sept matchs difficiles. On espère être prêts. »

Les Canadiens affronteront les Canucks de Vancouver au Rogers Arena, le mardi 17 décembre, à 22h (heure de l'Est).