Vasek Pospisil

MONTRÉAL - Le Canada fait de mieux en mieux sur la scène internationale au tennis avec notamment les récents succès de Milos Raonic et des grands espoirs fondés en Félix Auger-Aliassime. Mais chez les hommes, il y a aussi Vasek Pospisil, qui a réussi l'énorme exploit de soulever le trophée à Wimbledon, en double avec l'Américain Jack Sock, en 2014. Remporter ce tournoi, c'est un peu comme gagner la coupe Stanley. Nous avons donc voulu jaser un peu de hockey avec l'actuel 75e meilleur joueur au monde, après sa partie de hockey-balle contre des joueurs de la LNH dans le cadre de la Coupe Rogers, présentée jusqu'au 13 août à Montréal.

Est-ce que tu suis beaucoup le hockey?
Vasek Pospisil :Ouais, je suis ça beaucoup. J'ai habité à Montréal pendant quelques années, alors j'ai beaucoup regardé les matchs des Canadiens. Mais je viens aussi de Vancouver, alors je suis également les Canucks. Je sais que c'est difficile d'avoir les deux, mais ce sont mes deux équipes.
Comment te sens-tu lorsque tu reviens à Montréal?
V.P. : Chaque fois que je reviens, c'est très spécial. La foule qu'on a ici… il n'y a pas une autre ville dans le monde où je joue au tennis où les gens sont aussi passionnés du sport en général. Ils aiment beaucoup le tennis aussi, alors chaque fois, j'ai vraiment du plaisir. Il y a aussi le fait que je suis Canadien et je reçois beaucoup de support ici.
As-tu déjà joué au hockey ? Les joueurs de la Ligue nationale t'ont trouvé très bon!
V.P. :J'ai joué à l'âge de 10 ou 11 ans dans la rue avec mon frère. Mais je n'ai pas joué du tout depuis ce moment-là. Alors contre les joueurs de la LNH, j'ai juste essayé de courir beaucoup et de mettre beaucoup de pression, mais je pense que mon niveau n'était aussi élevé qu'ils ont dit!
Mais quand même, tu as fait un but contre les joueurs de la LNH dans ce match de hockey-balle!
V.P. : Oui, j'ai marqué, alors après, je me suis dit «OK, c'était une bonne journée». Mais après, c'était un peu moins bon. Je pense que les gars n'étaient pas encore échauffés quand j'ai fait ce but!
Qu'est-ce qui fait le plus peur, recevoir un as d'un gars comme Milos Raonic ou un tir frappé de Shea Weber ?
V.P. : Certainement le lancer frappé. Je suis habitué à retourner les services au tennis, mais je pense que les tirs frappés, c'est autre chose. Je crois que j'aurais probablement un peu peur! Je peux imaginer que ce serait quelque chose d'impressionnant. Une rondelle, c'est un peu plus dur qu'une balle de tennis!
Comment c'est de jouer en équipe, parce qu'habituellement, tu performes dans un sport individuel?
V.P. :Honnêtement, j'adore être dans une équipe. Quand j'étais jeune, j'ai beaucoup joué au soccer, alors j'ai toujours aimé ça. Je pense que j'aurais beaucoup de plaisir si j'étais un joueur de la LNH, mais ce serait peut-être dans une autre vie… ou une autre carrière. Dommage que je ne puisse pas le faire maintenant ! J'aime la rivalité individuelle au tennis parce que la responsabilité tombe sur moi, mais c'est sûr que j'aimerais aussi jouer pour une équipe.
Es-tu venu souvent voir des matchs au Centre Bell ?
V.P. : Quand j'habitais à Montréal, oui, mais là ça fait quelques années que je n'y suis pas allé. J'aimerais y retourner bientôt.
Comment pourrait-on comparer l'ambiance du Centre Bell à celle que l'on retrouve à New York lors des Internationaux des États-Unis?
V.P. : L'ambiance au Centre Bell est incroyable. Les matchs de hockey des Canadiens sont toujours très spéciaux. Selon moi, tous les événements sportifs ici à Montréal sont différents de ce que je vois dans le reste du monde. Tu peux sentir la passion que les gens ont ici et je pense que c'est pour ça que je peux vraiment connecter avec cette ville.